Curiosités littéraires -- Pièces de théâtre -- France -- 20e siècle
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L'empereur de Chine, Le serin muet, Le bourreau du Pérou
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Année de parution :
1966
1916 : Ubu est roi. La guerre fait rage. Mobilisé au ministère de la Guerre, Ribemont-Dessaignes compose, sur les fiches vertes de l'administration, sa pièce la plus connue, L'Empereur de Chine. Influencé par Jarry, dont il emprunte la violence, mais plus lyrique et plus poétique, il réfléchit sur le pouvoir absolu, sur la violence et sur l'absurde. On songe à Ubu, mais aussi à Caligula de Camus. La pièce sera montée en 1921 par Claude Autant-Lara. Ribemont-Dessaignes reprend le même thème en 1928, avec une autre pièce, Le Bourreau du Pérou. Viol, meurtre, inceste, mystification abondent. Le théâtre est mis en morceaux, haché en scènes courtes et rapides. On songe au « mécanisme » d'un Mack Sennett. Des objets se déplacent sur scène, qui font penser à Méliès, et qui annoncent Ionesco. Parmi les œuvres dramatiques de Ribemont-Dessaignes, citons encore Le Serin muet (1921), Faust (1930), et des pièces plus courtes (comme L'Arc-en-ciel, Larme de couteau, Partage des os et Zizi de Dada) dont certaines ont été perdues
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Importance matérielle :
1 vol. (315 p.) : 19 cm
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Année de parution :
1969
"Les Matinées structuralistes, c’était une commande de Jean-François Revel. Je souhaitais faire un récit de ces années de l’Ecole normale où nous étions pris entre le PC, Althusser, Lacan et la gloire neuve de Derrida que j’ai pastiché dans un discours sur l’écriture... Ce que je refusais en effet, c’était cette manière si caractérisque d’être illisible et ennuyeux. Or, comme je le dis dans Le Choix des mots, je persiste à croire que l’écriture n’est pas un "dangereux supplément", comme le disait Derrida après Rousseau, mais la pensée elle-même. Et que donc ce qui fait la force d’une philosophie, c’est sa clarté, sa langue. Il faut également ajouter que j’ai également une tendance un peu voltairienne à ne pas résister à lâcher une loufoquerie un peu blessante à chaque fois que l’occasion se présente... Chez moi, le rire prime tout. Si c’est drôle, je ne peux pas me retenir. Ce n’est pas par méchanceté mais je ne peux pas résister à mettre en évidence ce qui peut avoir une vertu comique. Il faut noter d’ailleurs que je m’applique à moi-même ce principe puisque, dans Les Matinées structuralistes, je figure également comme un personnage grotesque.... in : Le Monde de l'éducation, N° spécial, Juillet-aout 2001.
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Libertés
Importance matérielle :
131 p. : 19 cm
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