Journaliste depuis vingt ans, critique de cinéma, inaugure avec La Déprime une forme de reportage intérieur, sorte de voyage au bout de l'angoisse et du désespoir, marche forcée dont elle se serait bien passée. Mais elle revient sur ses pas et refait le chemin qu'elle vient de faire pour vous dire qu'on peut en voir la fin. Source : Le Livre de Poche

«Je suis une femme comme les autres : trente-six ans, mariée depuis douze ans, je travaille à mi-temps et j'ai un petit garçon de huit ans qui respire la santé », écrit Ursula Goldinann-Posch dans son journal, le 24 janvier 1983. Pourtant, elle est assaillie par des angoisses inexplicables. Sans le savoir, elle éprouve les premiers symptômes de cette maladie psychique que l'on appelle « dépression» et qui va, pendant plusieurs mois, paralyser sa volonté, sa pensée, compromettre sa vie familiale et professionnelle. Mais Ursula veut guérir, et comprendre ; elle consulte des spécialistes, essaie différents traitements. Jour après jour, elle note ce qu'elle ressent, décrit ses rapports avec son entourage, rend compte de ses entretiens avec les médecins. Ce Journal d'une dépression est plus qu'un témoignage, plus qu'une enquête sur l'angoisse, sur ses causes, son développement, les moyens de la combattre : une femme a écrit ce livre pour que d'autres femmes s'y reconnaissent et se sentent moins seules dans leur lutte.

Récit d'une dépression grave, avec son cortège d'angoisses, d'insomnies, de rafales dévastatrices, de tentations de suicide, cet ouvrage nous montre ce qu'est réellement cette tempête des ténèbres qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulier chez certains écrivains ou artistes. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)

Diagnostiquée bipolaire chronique à l'âge de 30 ans, l'auteure traverse des périodes d'euphorie créatrice et des moments de profonde dépression. Elle retrace ici ce parcours, entre séances de psychothérapie et exercice de la bande dessinée, comme autre forme de thérapie.

Après une forte dépression et deux tentatives de suicide, Lucie est internée durant trois ans avant de réussir à s'enfuir et à se reconstruire. Elle témoigne et dénonce les dangers de la médicalisation à outrance, les pratiques en vigueur, la surpuissance de la médecine et l'influence qu'elle a sur l'entourage du malade. Electre 2015

« Nous ne croyons pas à l'Enfer, nous sommes incapables de l'imaginer, et pourtant il existe, on peut s'y retrouver brusquement au-delà de toute expression. Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d'une dépression grave, avec son cortège d'angoisses, d'insomnies, de "rafales dévastatrices", de tentations de suicide, il nous montre pour la première fois ce qu'est réellement cette "tempête des ténèbres" intérieure qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes. Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l'ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l'autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu'est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîmé dans l'horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous. » Philippe Sollers.

L'auteure analyse ce qui s'est passé dans sa vie quand elle était abattue sur le plan physique et psychologique. Elle essaie de comprendre ce qu'est la dépression alors que son mal était nié et qu'elle a souffert d'isolement.