Designers de mode français -- 20e siècle
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Année de parution :
1994
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545 p.-[16] p. de pl. : 23 cm
9782260011132
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Année de parution :
2016
Grand couturier, collectionneur inlassable, sachant s'ouvrir aux plus audacieux jaillissements du contemporain, Jacques Doucet (1853-1929) a eu l'intuition pionnière qu'il importait de recueillir «toutes les traces de l'aventure créatrice des écrivains modernes, pourvu qu'ils répondent à des critères de qualité», selon l'expression de François Chapon dans son ouvrage de référence. En juin 1915, conseillé par André Suarès, il commence à constituer une bibliothèque de livres et de manuscrits modernes - la future Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En 1920, son flair lui fait engager un presque inconnu, André Breton, en tant que secrétaire-bibliothécaire. Dans l'esprit du pacte d'échange inauguré par Doucet avec d'autres écrivains, les lettres - dont des passages glisseront dans «La Confession dédaigneuse» - sont des témoignages sans équivalent sur un cheminement intérieur. Les relations instaurées dans la confiance heureuse vont se lézarder et la «série de malentendus acceptables», selon une expression prémonitoire de Breton, s'achèvera au bout de cinq ans. On ne compte pas les pages capitales sur la maturation du surréalisme. Voyez le projet d'enrichissement de la bibliothèque, à la rédaction duquel Aragon a été associé et où apparaissent les auteurs et les 'uvres constellant le firmament du mouvement. Les plus vibrantes concernent les acquisitions de tableaux. Lisez la lettre du 12 décembre 1924 par laquelle Breton presse Jacques Doucet d'acheter le grand tableau de Picasso qui le hante:«Il s'agit pour moi d'une image sacrée.» C'est Les Demoiselles d'Avignon.
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Importance matérielle :
1 vol. (265 p.) : 21 cm
9782070197088
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2016
Célèbre couturier habillant les femmes de la haute société la fin du XIXe siècle et du début du XXe, Jacques Doucet fut l'un des plus importants collectionneurs de son temps. Il réunit un ensemble exceptionnel de dessins, sculptures, peintures et mobilier qu'il installa dans ses appartements conçus comme des écrins. Son goût pour l'art du XVIIIe siècle le porta d'abord vers Watteau, Chardin, Clodion et Hubert Robert, dont il se détourna pour se passionner pour les impressionnistes : les peintures de Degas, Manet, Monet, Van Gogh ou Seurat ornaient ses salons. Il sut reconnaître l'importance des avant-gardes, des œuvres de Picasso voisinant chez lui avec celles du Douanier Rousseau, de Matisse, Picabia, Duchamp, Miro, des meubles de Legrain, Iribe, Eileen Gray ou encore des reliures de Rose Adler. Mécène généreux, Jacques Doucet créa également deux des plus grandes bibliothèques de son temps, la bibliothèque d'Art et d'Archéologie et la bibliothèque littéraire. Ce livre restitue cette collection aujourd'hui dispersée, reflet de la riche personnalité de son propriétaire et témoin d'une époque à la fois douloureuse et enthousiaste.
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Importance matérielle :
1 vol. (253 p.) : ill. en coul. : 28 cm
9782916914671
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