Cet essai s'intéresse à ce qui circule dans les sociétés sous une autre forme que le modèle marchand. L'auteur montre que le mode de pensée dominant a acquis une sorte de droit d'exclusivité sur le sens des biens en circulation.

Psychanalyste, l'auteure explique le rapport de l'individu au don, ce dernier laissant toujours une trace et créant une dette. Cette dette doit être apurée sous peine de conséquences pénibles, voire dramatiques. G. Rubin démontre finalement pourquoi l'individu prend si souvent plaisir à se faire souffrir.

L'auteur montre que le don est le mode de circulation des biens et services propres aux réseaux et où n'intervient pas la séparation entre un public et des professionnels. Il propose une étude en 2 parties : le don dans la parenté (normes, dette, etc.) et le don aux étrangers (qualification, irréductibilité, tiers secteur et don d'organes). Il conclut sa réflexion par le postulat du don.