Du Camp, Maxime (1822-1894)
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2000
C'est dans une lettre à sa maîtresse, Louise Colet, que Flaubert, alors âgé d'une trentaine d'années, évoque l'ami disparu, Alfred Le Poittevin, et l'ami présent, Maxime Du Camp : le premier, mort trois ans plus tôt, en 1848, a été l'intime, le " seul confident " ; le second, rencontré à Paris pendant leurs années d'études, demeurera le compagnon d'une vie entière, malgré les brouilles et les séparations. Le métaphysicien et l'aventurier ne s'aimaient guère ; voilà pourquoi Flaubert entretint avec chacun une correspondance séparée. En dépit des promesses de destruction de ces lettres souvent indiscrètes ou scandaleuses, une grande partie d'entre elles nous est parvenue : les lettres écrites par Flaubert et Le Poittevin entre 1837 et 1847 ou celles que s'adressent Du Camp et Flaubert jusqu'à la mort de celui-ci, en 1880, bruissent de lectures et de livres projetés, de femmes possédées, de départs réels ou rêvés. Voilées ou explicites, les déceptions transparaissent aussi le mariage de Le Poittevin, ressenti par Flaubert comme une trahison, les stratégies mondaines de Du Camp ou encore ses critiques parfois rudes à l'endroit du style du romancier -, tandis que la maladie et les deuils deviennent une chronique nécessaire. Ces correspondances, dont les allusions et les énigmes sont explicitées par des notes abondantes, comportent un grand nombre de lettres inédites ; on trouvera en annexe des lettres échangées par Flaubert et Adèle Husson, la maîtresse de Du Camp.
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Importance matérielle :
480 p. : couv. ill. : 22 cm
9782082115643
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Année de parution :
1996
Né sous Louis XVIII (en 1822) et mort à la veille de l'affaire Dreyfus (en 1894), Maxime Du Camp s'intéressa à tous les aspects d'une époque marquée par de nombreuses crises politiques et sociales, de vastes évolutions techniques et de furieuses batailles littéraires. Mille raisons conduisent donc à citer son nom. Il fut l'ami le plus proche de Flaubert, entraînant celui-ci sur les routes de Bretagne et les eaux du Nil. A l'occasion de ce voyage en Egypte, en 1849, il eut l'idée d'utiliser la photographie, alors balbutiante, pour rapporter des images exactes des monuments et publia à son retour le premier livre illustré de "dessins photographiques". Principal animateur de la Revue de Paris, il permit à Baudelaire d'y faire connaître Edgar Poe et à Flaubert d'y publier son premier roman, Madame Bovary. L'histoire retient aussi sa blessure au cours des combats de juin 1848, sa rivalité avec Mérimée pour conquérir le coeur de Valentine Delesset, son amitié avec Mme Sabatier, la belle Présidente, sa participation à l'expédition des Deux-Siciles aux côtés de Garibaldi, ses ouvrages sur Paris, ses Souvenirs littéraires, les polémiques que déclenchèrent sa dénonciation implacable des excès de la Commune Le nom de Maxime Du Camp est ainsi fréquemment évoqué, mais toujours à propos d'un autre sujet et jamais pour lui-même. Un siècle après sa mort, aucun ouvrage ne lui a été consacré et son image en a été souvent grossièrement déformée. En explorant la mine trop peu exploitée que constituent les archives personnelles de Du Camp déposées à la Bibliothèque de l'Institut, en scrutant ses oeuvres, en déchiffrant les passages non publiés de sa correspondance avec Flaubert, Gérard de Senneville révèle un homme tout différent de celui habituellement dépeint. Poussé par une extraordinaire curiosité, Du Camp apparaît comme un précurseur du journalisme d'enquête, de l'histoire contemporaine, des grands reportages.
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Importance matérielle :
438 p.-[8] p. de pl. : cartes, couv. ill. : 24 cm
9782234046085
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Année de parution :
2002
Dans ses Souvenirs littéraires, Maxime Du Camp, journaliste et romancier, nous donne d'inoubliables portraits de Lamartine vieillissant ; de Nerval en proie à la folie, hanté par le suicide, écrivant Aurélia ; de Fromentin, peintre de l'exotisme, auteur du remarquable Dominique ; de Delacroix amoureux jusqu'au désespoir de la couleur. On retrouve aussi George Sand et Alfred de Musset qui se déchirent et se trahissent. Mais avant tout, Maxime Du Camp est l'ami de Théophile Gautier et de Gustave Flaubert, pour qui il agit en confident, en lecteur et en critique privilégié. Ces textes pris sur le vif racontent les voyages des deux amis à travers la Bretagne, la Grèce, Constantinople, l'Egypte et la Libye. Maxime Du Camp pouvait bien écrire que ces maîtres étaient «des hommes et non des demi-dieux», et ajouter : «J'ai vécu près d'eux et je les ai jugés en contemporain car entre eux et moi le verre grossissant de la postérité ne s'était point interposé.»
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Editeur :
Importance matérielle :
286 p. : couv. ill. en coul. : 18 cm
9782870279342
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