Du Camp, Maxime (1822-1894) -- Biographies
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Année de parution :
1996
Né sous Louis XVIII (en 1822) et mort à la veille de l'affaire Dreyfus (en 1894), Maxime Du Camp s'intéressa à tous les aspects d'une époque marquée par de nombreuses crises politiques et sociales, de vastes évolutions techniques et de furieuses batailles littéraires. Mille raisons conduisent donc à citer son nom. Il fut l'ami le plus proche de Flaubert, entraînant celui-ci sur les routes de Bretagne et les eaux du Nil. A l'occasion de ce voyage en Egypte, en 1849, il eut l'idée d'utiliser la photographie, alors balbutiante, pour rapporter des images exactes des monuments et publia à son retour le premier livre illustré de "dessins photographiques". Principal animateur de la Revue de Paris, il permit à Baudelaire d'y faire connaître Edgar Poe et à Flaubert d'y publier son premier roman, Madame Bovary. L'histoire retient aussi sa blessure au cours des combats de juin 1848, sa rivalité avec Mérimée pour conquérir le coeur de Valentine Delesset, son amitié avec Mme Sabatier, la belle Présidente, sa participation à l'expédition des Deux-Siciles aux côtés de Garibaldi, ses ouvrages sur Paris, ses Souvenirs littéraires, les polémiques que déclenchèrent sa dénonciation implacable des excès de la Commune Le nom de Maxime Du Camp est ainsi fréquemment évoqué, mais toujours à propos d'un autre sujet et jamais pour lui-même. Un siècle après sa mort, aucun ouvrage ne lui a été consacré et son image en a été souvent grossièrement déformée. En explorant la mine trop peu exploitée que constituent les archives personnelles de Du Camp déposées à la Bibliothèque de l'Institut, en scrutant ses oeuvres, en déchiffrant les passages non publiés de sa correspondance avec Flaubert, Gérard de Senneville révèle un homme tout différent de celui habituellement dépeint. Poussé par une extraordinaire curiosité, Du Camp apparaît comme un précurseur du journalisme d'enquête, de l'histoire contemporaine, des grands reportages.
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Importance matérielle :
438 p.-[8] p. de pl. : cartes, couv. ill. : 24 cm
9782234046085
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Année de parution :
1962
Maxime Du Camp a 21 ans lorsqu'il rencontre Flaubert. Les deux amis deviennent vite inséparables, partagent repas et voyages. À la démesure et à la force de Flaubert, Du Camp oppose des phrases lapidaires et sans appel : "En littérature, sous peine de s'égarer, il faut marcher entre des lignes parallèles." Lorsque meurt Flaubert en 1880, Du Camp se lance dans un projet d'écriture où il ne parlera "que des morts" qu'il a connus, et de ses voyages. Dans ses "Souvenirs littéraires", en noir et blanc, se succèdent d'inoubliables portraits de Théophile Gauthier, de Lamartine vieillissant; de Nerval, en proie à la folie et hanté par le suicide; de George Sand et de Musset, qui sans cesse se déchirent. Et bien sûr de Flaubert.
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Importance matérielle :
319 p.
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