Souverainiste patenté, le député de l'Essone espérait mener sa campagne entre Marine Le Pen et Alain Juppé. Le résultat de la primaire de la droite a contrarié ses plans. Mais le scandale Fillon pourrait lui permettre de tirer son épingle du jeu. Il y croit.

L'un à gauche, Raphaël Glusckmann, l'autre très à droite, Nicolas Dupont-Aignan, sont deux illustrations du dérèglement du climat politique qui perdure, sept mois avant les premières élections intermédiaires du quinquennat Macron. Le premier lance son mouvement, visant le rassemblement d'une gauche proeuropéenne. Le second prospère sur les faiblesses de Marine Le Pen et de Laurent Wauquiez.

Le refus d'un soutien clair à Emmanuel Macron encourage l'abstention. Et cette posture signe la mort du "front républicain". Sommaire. Mélenchon, l'apprenti sorcier. "Les Insoumis dédiabolisent le FN" : interview du chercheur Marc Lazar. Dupont-Aignan, l'idiot utile. Comment Le Pen trompe les classes populaires. Avoir 18 ans et voter "Marine".

La première année du Rassemblement national au Palais-Bourbon a consacré la montée en puissance des anciens de Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan. Efficaces et travailleurs, ces députés gaullistes se sont fait une place de choix dans l'entourage de Marine Le Pen.