Contre la lecture médiatique des accidents écologiques, le philosophe propose de penser l'écologie environnementale avec l'écologie sociale et l'écologie mentale, à travers une lecture éthique et politique. Paru en 1989, cet essai examine les pratiques de recomposition des subjectivités individuelles et collectives au sein de nouveaux contextes techniques, scientifiques et géopolitiques.

Une réflexion philosophique sur l'écologie en lien avec l'idée que l'homme se fait de la nature. L'auteur propose une approche alternative, sans opposition ou conflit entre l'individu et son milieu.

Largement illustré, cet ouvrage offre une réflexion sur les lieux que nous habitons : de l'utérus à la grotte, des mots qui nous habitent aux habitudes auxquelles le temps nous renvoie. Sur mille façons d'habiter et de vivre ensemble, avec les autres hommes, avec les animaux, avec la nature. Une façon, nous dit l'auteur, d'esquisser le monde de demain.

À travers l’art et les outils primitifs, nous découvrons les prémices de l’humanité. Puis le film, à l’instar de notre société moderne, opère un basculement : l’agriculture et son évolution, la révolution industrielle et la nouvelle ère techno-scientiste. Derrière la technique et les machines nous entrevoyons le travail, notamment le salariat intimement lié à la (sur)consommation.

A travers les photographies de S. Salgado qui montrent une nature brute, grandiose et dévastée, l'auteur parle d'écologie grâce à une approche empreinte de spiritualité pour revenir aux origines, aux grands textes fondateurs de notre civilisation.