4ème de couv. : "Au centre de la vie sociale, religieuse et intellectuelle du XVIIe siècle, la prédication occupe une place privilégiée. Cette étude du Carême du Louvre permet de comprendre ce succès à partir de deux considérations : les lois d'un genre littéraire aujourd'hui méconnu et les thèmes que ces Sermons mettent en œuvre. A travers cette rencontre problématique entre la littérature et la religion, c'est tout un univers mental qui se révèle, avec ses peurs, ses règles et ses espérances. Cette œuvre étrange, bâtie sur une constante tension entre la recherche esthétique et le dépouillement ascétique, nous introduit à la vie intime des hommes et des femmes de l'âge classique. Dans cet étrange palais, que l'on aurait pu croire vide, résonnent des échos de La Rochefoucauld, Racine, Pascal, Molière... Dans un second temps, une étude de la langue examine en détail les caractéristiques lexicales, syntaxiques, sémantiques et rhétoriques de l'art oratoire de Bossuet dans ses Sermons, en orientant l'analyse vers les faits linguistiques qui entrent dans le cadre de ce que l'on pourrait appeler une «grammaire de l'évidence»."

Septième enfant d'un conseiller à la cour de comptes, il entre dans les ordres en 1629. Il vit au Mans de 1632 à 1640, dans l'entourage de l'évêque Charles de Beaumanoir et fréquente les salons provinciaux. En 1638, il est atteint d'une maladie, après, selon la légende, un bain nu durant le carnaval, qui finit par le rendre paralysé des jambes. Il commence à écrire ses premières œuvres à partir de 1643. À partir de 1638, Scarron n'est plus qu'un pauvre corps, tordu et perclus, immobilisé dans un fauteuil, tel qu'il s'est dépeint lui-même avec une féroce et ironique minutie. Il rentre à Paris et en 1652, à 42 ans, il épouse une orpheline sans fortune âgée de seize ans et demi, Françoise d'Aubigné, petite fille d'Agrippa d'Aubigné et future Madame de Maintenon (qui, selon ses dires, lui apporta « deux grands yeux forts mutins, un très beau corsage, une paire de belles mains, et beaucoup d'"esprit" »). Il ouvre un salon dans le quartier du Marais, salon qui sera bientôt couru par tous les familiers du Louvre... in Wikipédia, 2007-09-26

Jacqueline Duchêne est l'auteur d'une biographie de Françoise de Grignan, publiée chez Fayard en 1985 et couronnée par l'Académie française

Cet essai philosophique s'adresse aux étudiants et à tous ceux qui souhaitent approfondir la pensée politique de Pascal.

Utilise Jean de La Fontaine et ses fables pour donner neuf fables où La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf parle de transfert et de désir de sublimation, où Le clodo et le renard, La pigalle et la fourmi utilisent le langage d'aujourd'hui. (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2001)

Cette édition illustrée des oeuvres de La Rochefoucauld comprend : - le texte des Maximes dans la dernière édition parue du vivant de l'auteur (1678), celui de la première édition (1665), les maximes écartées ou supprimées, ainsi que plusieurs pièces ou documents complémentaires : manuscrits de l'édition de Hollande, lettres relatives aux Maximes, remarques de Christine de Suède... - les Réflexions diverses. Ce premier ensemble, édité et présenté par Jacques Truchet, a été revu par Marc Escola pour la présente édition. Dans une seconde partie ont été regroupés les Portraits, ainsi que des textes autobiographiques - Apologie de M. le Prince de Marcillac et Mémoires - présentés et annotés par Alain Brunn. On trouvera également des indications chronologiques et bibliographiques, un index des sujets et des noms propres cités dans les Maximes et les Réflexions diverses, et, en fin de volume, un index commenté, accompagné d'un glossaire.

Ce sont six lettres, adressées à Marie, sa jeune femme. Elles forment un récit pittoresque, riche d'impressions, d'étonnements, d'humour et de cocasserie. Dans sa préface, M. Mourlet s'applique à dégager le trait le plus piquant de la personnalité du fabuliste : le non-conformisme, tant dans sa vie privée que publique, dans ses actes et ses écrits.