L'idée d'un socle commun de connaissances et de compétences n'est pas récente, elle est née avec le collège, il y a un peu plus de cinquante ans. La mise en oeuvre du socle est censée remettre en cause tout un ensemble de "routines" de l'éducation, tel le système d'évaluation par la moyenne.

Réflexions sur les savoirs scolaires, de leur définition à leur mise en oeuvre et leur évaluation : que choisir d'enseigner à l'école ? Comment argumenter et légitimer ces choix, comment les organiser et les transmettre aux différents acteurs du système éducatif ? Comment les changements de programmes sont mis en forme, quelles résistances se manifestent face à ces transformations ?

Surprise de devoir évaluer les compétences de ses élèves selon des critères très précis, l'auteure va enquêter sur cette pratique en vogue depuis les années 1980 dans de nombreux pays et où les jeunes ne sont que des ressources à utiliser. Grâce à des témoignages, elle propose des solutions alternatives, une "autre école", où l'émancipation des élèves pourrait véritablement avoir lieu.

S'appuyant sur les résultats d'une vaste enquête menée en Belgique sur 1.200 élèves du primaire, formule des propositions sur la manière de faire apprendre des compétences et de les évaluer.

Un modèle de gestion du temps de classe et une méthodologie de l'apprentissage répondant aux missions de l'enseignement sont proposés aux enseignants. Le rôle de l'enseignant est moins de transmettre des savoirs que de construire des compétences, le modèle d'apprentissage reposant sur le socioconstructivisme interactif.

Surprise de devoir évaluer les compétences de ses élèves selon des critères très précis, l'auteure va enquêter sur cette pratique en vogue depuis les années 1980 dans de nombreux pays et où les jeunes ne sont que des ressources à utiliser. Grâce à des témoignages, elle propose des solutions alternatives, une "autre école", où l'émancipation des élèves pourrait véritablement avoir lieu.

Il sagit pour les contributeurs de montrer en quoi la formation des enseignants peut pâtir des origines sociales de ceux-ci, de réfléchir sur des pratiques susceptibles de diminuer les risques d'inégalités sans réduire un certain niveau dexigence et dapprentissage, d'insister sur la nécessité de rendre explicite et collectif ce que s'approprient les élèves.

État des lieux des travaux de recherche et de l'évolution des pratiques en lien avec l'évaluation des compétences dans le contexte scolaire et dans celui de la formation professionnelle. Certains acteurs ont adopté de nouveaux outils de mesure qui ont vu le jour ces dernières années (référentiels, bilans de compétences, etc.), tandis que d'autres ont continué à utiliser les démarches classiques.