Bouleversement du secteur français de l'immobilier logistique depuis le début de la crise économique. En 2013, des projets sont ajournés, d'autres retardés, et la construction en blanc est devenue quasi inexistante. Alors qu'ils favorisaient auparavant la proximité et un maillage de petits entrepôts, les acheteurs s'orientent aujourd'hui davantage vers les très grandes surfaces. Une tendance notamment due à la revalorisation de la logistique dans l'organisation des entreprises et à la massification des flux et des transports qui requièrent des bâtiments de grande taille.

Regain d'intérêt, en France, pour les friches industrielles à destination du secteur de la logistique. Délaissés lorsqu'ils deviennent inopérants, les sites industriels anciens affichent de nombreux atouts, notamment face à la pénurie de sites vierges disponibles à proximité des grandes agglomérations et face au boom du e-commerce. Pour autant, les friches ne font pas encore l'objet de programmes de rénovation majeurs et sont loin d'avoir été placées au coeur des stratégies de réaménagement des agglomérations.

Multiplication des démarches d'optimisation par les acteurs du secteur française de la logistique, dans un contexte où les exigences en termes de productivité, de rapidité, de fiabilité, mais aussi de sécurité, apparaissent de plus en plus fortes. Automatisation raisonnée, technologies de pointe ou mesures de bon sens, des gains de productivité à tous niveaux sont recherchés par les logisticiens.

Perspectives de développement relativement limitées pour les acteurs de l'immobilier logistique, en France, dans un environnement économique particulièrement difficile. A la fin du 3e trimestre 2014, la demande placée atteint 1 530 000 m2, soit une baisse de 9% par rapport à la même période en 2013. Pour autant, la rentabilité délivrée par les actifs immobiliers de logistique est attractive comparée à l'immobilier résidentiel ou les bureaux par exemple. Le taux de rendement annuel atteint entre 7 % et 8 % pour des entrepôts prime.