Affaire Alcatel, affaire Michelin, avenir des retraites : en France, les fonds de pension ont été et restent sur la sellette. Aux yeux de certains, ils imposent désormais la loi du profit maximum.

Allongement de la durée de cotisation, augmentation de la surcote en cas de prolongation d'activité... les mauvaises nouvelles l'emportent sur les bonnes !

Depuis le début de la crise des subprimes, tous les marchés ne sont pas en baisse et certains fonds collectifs font bien mieux que leurs concurrents.

Ce n'est pas parce que la crise financière fait la preuve des vertus de la répartition qu'il faut pour autant jeter la capitalisation. On a besoin des deux systèmes pour financer les retraites

Eclairage, en juillet 2011, sur les réticences des TPE/PME françaises à adopter un plan d'épargne retraite salariale, un besoin encore peu ressenti, malgré les mesures prévues par la réforme des retraites pour développer l'épargne privée. L'épargne retraite demeure encore marginale en France. Pour la renforcer, le Perp (Plan d'épargne retraite populaire) et le Perco (Plan d'épargne retraite collectif) ont été assouplis. Mais ces mesures ne changent pas fondamentalement la donne.

Eclairage, début 2012, sur les variables annuities (contrat d'assurance-vie où l'assureur garantit un niveau de revenu minimal à vie variant de 3,50% à 5,50% du capital investi) qui peinent à percer en France alors qu'ils rencontrent un beau succès aux Etats-Unis. Distribués pour l'heure par une petite poignée d'assureurs depuis 2007, ils pourraient à l'avenir conquérir davantage de particuliers du fait des réformes du système des retraites et des diminutions de pensions.

Eclairage, au printemps 2012, sur les différents produits et offres existants sur le marché français de l'épargne retraite individuelle. Selon leur profession, les particuliers peuvent s'orienter vers les systèmes classiques (Prefon, Corem, Perp ou encore contrat Madelin). Selon leur profil d'investisseur, ils peuvent aussi opter pour l'assurance-vie ou les variable annuities. Enfin des contrats collectifs peuvent aussi leur être proposés par leur employeur, comme le Perco.

Engouement croissant des entreprises et salariés français pour le Plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco), à l'heure où la croissance des autres dispositifs tend à se tasser. Il offre de multiples avantages aux collaborateurs : produit collectif par excellence, plus souple et ouvert que les autres, il leur permet de maintenir leurs objectifs initiaux de préparation à la retraite, sans pour autant faire une croix sur le pragmatisme.

Nécessaire relance d'une réforme des retraites, en France, en 2013, après celle douloureuse de 2010, alors que le pays n'a pas encore trouvé la bonne mécanique redistributive assurant l'indispensable équilibre financier du système. Une voie semble pourtant possible, celle adoptée par la Suède et consistant à transformer le régime de répartition en points de retraite pour contenir les dérapages. Une réforme systémique qui ne peut réussir qu'à la condition de l'unification des régimes. Mais l'opération est titanesque en France où pas moins de 35 régimes de retraite coexistent.

Intérêt croissant des Français pour les différents plans d'épargne retraite, conçus pour permettre aux salariés de bénéficier d'un complément de revenu une fois leur vie professionnelle achevée. Une situation qui s'explique par les réformes successives des régimes de retraite obligatoire qui inquiètent les Français concernant le niveau de leur future retraite.

Il y a trois ans, Edouard Balladur avait enterré le projet, jugé politiquement trop explosif. Juppé l'a accepté : l'Assemblée a voté en catimini la fin d'un régime de retraite fondé exclusivement sur la solidarité. Voici pourquoi.

Derrière le rideau de fumée de considérations démographiques, la Commission européenne pousse à généraliser les fonds de pension.