Les chercheurs en apportent la preuve : certains événements météorologiques extrêmes récents sont accentués par le changement climatique. Tempêtes, canicules et inondations vont se multiplier si des mesures concrètes contre le réchauffement ne sont pas prises. Cartes et infographies à l'appui, "Sciences et Avenir" dresse une perspective alarmante. Sommaire. L'ère des extrêmes. Le jour d'après a commencé. "La santé est la raison ultime de lutter contre le réchauffement". Ce qui menace vraiment la France. Les enjeux du sommet de la COP26.

On sait mesurer l’effet du réchauffement sur les phénomènes météorologiques extrêmes. Un argument de poids pour convaincre le grand public

Pluies torrentielles, ouragans intenses, inondations éclair... tous ces événements extrêmes dont la fréquence et l'intensité augmentent avec le réchauffement climatique ont une même source d'énergie : la vapeur d'eau de l'atmosphère.

Avec plus de 1000 tornades par an, les Etats-Unis sont le pays le plus touché par ces phénomènes extrêmes. C'est entre avril et juin que le risque est le plus fort...

D'abord, il y a la réalité du thermomètre : la France métropolitaine, comme le reste du monde, se réchauffe. "La température moyenne a augmenté chez nous de 1,7 °C depuis 1900, indique Robert Bellini, de l'Agence de transition écologique (Ademe). Soit davantage que la moyenne mondiale [environ 1,1 °C]". Résultat, des phénomènes extrêmes plus fréquents, telles les canicules, moins de jours de gel, le niveau de la mer qui monte, des forêts qui meurent... Et les climatologues sont clairs : inertie du climat oblige, quoi que nous fassions, les tendances actuelles se poursuivront jusqu'en 2050.

Des conquérants ivres de pouvoir, comme l'empereur romain Auguste, ont modifié l'Histoire. Mais ce ne sont pas les seuls. Le climat a souvent joué un rôle décisif...