Patrick Declerck est membre de la Société psychanalytique de Paris. Il a publié, entre autres, Les naufragés. Avec les clochards de Paris (Terre Humaine, Plon, 2001

Le psychiatre dénonce l'échec des politiques de lutte contre l'exclusion élaborées depuis 20 ans et démontre que la non-reconnaissance de l'autre et le manque de respect de la dignité humaine participent à l'acceptation par la société de l'existence de l'exclusion.

L'auteur, qui se présente comme militant humaniste, propose une analyse sociologique, philosophique et politique de la misère, un désastre humain qu'il constate généré par le pouvoir de l'argent, au détriment des valeurs sociales.

Une enquête sur les classes précaires et leur évolution dans la société contemporaine, où la détérioration des conditions de travail est devenue générale.

Une description des différents aspects de l'exclusion et des diverses formes de désagrégation du lien social, fondée sur des récits de vie. Les auteurs montrent comment les individus entrent dans l'engrenage de la désinsertion et comment en sortir. Ils analysent également pourquoi les réponses politiques et institutionnelles s'avèrent impuissantes pour enrayer ce phénomène. Electre 2014

L'auteure appartient à une équipe psychiatrique mobile intervenant en partenariat avec le Samu social de Paris. Elle parle des personnes qu'elle a été amenée à rencontrer dans le cadre de ce travail : SDF, sans-papiers, femmes isolées, personnes âgées, malades mentaux... Elle analyse les effets, sur la durée, de cette vie : perte des repères fondamentaux, sentiment d'inutilité sociale, relégation. ©Electre 2018

Claude n'a plus de domicile. Il nous livre son quotidien précaire et la complexité de sa souffrance mais aussi sa rencontre avec Christine, éducatrice dans un accueil de jour. De cette relation va naître l'espoir de la reconstruction. Dans ce récit à la première personne, l'auteur se glisse alternativement dans la peau de Claude et dans celle de Christine. Il nous laisse découvrir le profond désespoir des personnes sans abri, toute la fragilité du travail social et les premiers temps de l'accompagnement de ces personnes en situation de grande précarité. L'accueil se doit alors d'être au ras de ce qui se vit lorsqu'on vit dehors.