Salman Rushdie, Rachid Mimouni, Bernard-Henri Lévy, Nadine Gordimer et d'autres écrivains ont choisi les mots, en écho aux mots interdits par les pouvoirs publics et religieux du Bangladesh, en adressant des lettres à Taslima Nasreen chaque semaine pendant l'été 1994. Les premières furent publiées dans une vingtaine de journaux en Europe.

A travers l'évocation de ses souvenirs d'enfance et de l'éducation qu'elle a reçue au Bangladesh, l'auteur parle de l'éducation des filles dans un pays musulman.

T. Nasreen évoque des souvenirs et les événements qui ont fait d'elle ce qu'elle est. Docteur en médecine et poète, elle devient dans les années 1990 chroniqueuse de presse. Son esprit et sa liberté séduisent bon nombre de lecteurs mais lui attirent également des ennemis dans les milieux conservateurs et fondamentalistes. Sous le coup d'un mandat d'arrêt, elle doit s'exiler en Suède.

Ces chroniques de quelques pages sont l'expression des colères et des indignations de cette femme bengali, exilée à Berlin pour avoir milité pour la liberté individuelle et l'égalité des sexes dans son pays.