Née à Berne en 1760, Marie Gresholtz, qui deviendra Mme Tussaud, arrive à Paris à l'âge de 6 ans. La soeur de Louis XVI, passionnée par la sculpture sur cire et désireuse d'apprendre cet art, se lie avec elle et l'installe à Versailles. C'est de là qu'elle peut observer et noter les soubresauts de la Révolution française. Ses mémoires constituent un témoignage inédit de ces événements.

La traduction par le grand historien Taine de la correspondance anonyme d'une aristocrate anglaise ayant résidé en France pendant la Révolution (1792 à 1795). Détenue durant la terreur dans les maisons d'arrêt d'Arras puis d'Amiens, elle tint un journal, puis libérée envoya par des personnes sûres des lettres à son frère. Un témoignage authentique préfacé et traduit par Taine en 1872.

Dans ce recueil de lettres formant un journal de la Révolution française, Rosalie Jullien, femme des Lumières et épouse d'un député de la Drôme, inspirée par le souffle révolutionnaire, ose cette phrase, le 10 août 1792, jour de la prise des Tuileries par les Parisiens : « Jour de sang, jour de carnage, et pourtant jour de victoire qui est arrosé de nos larmes. Écoutez et frémissez. ». ©Electre 2016

Le troisième président des Etats-Unis rédacteur de la Déclaration d'indépendance américaine consigne ses impressions sur la capitale française lors de son séjour à Paris en tant qu'ambassadeur de 1785 à 1789. Il livre son regard sur la France de la fin de l'Ancien Régime et raconte les prémices de la Révolution. ©Electre 2017

Charles de Lacretelle est le frère cadet de Pierre Louis de Lacretelle, dit Lacretelle aîné, également membre de l'Académie française. Il commence sa carrière en 1789 en rapportant les débats de l’Assemblée nationale dans le Journal des Débats. Il est mis en prison pour sympathie royaliste de 1797 à 1799. Président de l'Académie de Mâcon, il est élu membre de l’Académie française en 1811. À partir de 1812, il est professeur d’histoire à la Sorbonne. Il est considéré comme l’un des pionniers de l’étude historique de la Révolution française.

C'est dans les salons de son noble et libéral mari que la duchesse de La Rochefoucauld (1763-1838), alors âgée de 26 ans, rencontre William Short, un ambassadeur américain promis à un brillant avenir, successeur de Thomas Jefferson. Les deux jeunes gens vivront une histoire d'amour passionnée, entre l'hôtel parisien de la rue de Seine de la duchesse et son château de La Roche-Guyon, dans la tourmente des événements qui, plus d'une fois, menacera de les emporter. De 1790 à 1810, les lettres de la duchesse de La Rochefoucauld à son ami américain témoignent des bouleversements révolutionnaires et du chaos politique de l'époque. Mais cette correspondance est aussi un moyen pour la duchesse de supporter la séparation : « On cesse d'avoir du plaisir à écrire quand on touche au moment de se voir, ce n'est qu'un faible supplément à un bonheur plus grand. » Totalement inédite jusqu'à ce jour et redécouverte à l'American Philosophical Society de Philadelphie, cette correspondance pleine de charme témoigne de la vie, tant publique que privée, d'une grande dame de l'aristocratie pendant la Révolution française.