A la fin du Ve siècle avant J.-C., de 431 à 404, une guerre sans merci a opposé les deux grandes cités d'Athènes et de Sparte, qui rivalisaient pour imposer leur autorité sur les autres cités grecques. Ce conflit majeur est passé dans l'histoire sous le nom de guerre du Péloponnèse.

Après le livre qu'il vient de cosigner avec elle, Alexandre Grandazzi expose la vision de la grande helléniste et ce qu'elle a apporté à la connaissance de cet écrivain grec à l'origine d'une discipline : l'histoire politique.

Narcissique au possible, c'est une véritable girouette, qui a séduit puis trompé les Athéniens, les Spartiates et les Perses. Sa politique louvoyante a précipité la chute de sa patrie.

Les batailles navales antiques offrent de nombreux exemples qui rivalisent sans mal avec la plupart des grandes batailles terrestres, tant par leur héroïsme et leur enjeu que par la dimension des victoires ou des désastres et l'importance des forces engagées. Elles sont les manifestations d'un phénomène guerrier plus général qui fut finalement absorbé par l'évolution du contexte historique dans lequel il s'inscrivait. D'immenses incertitudes baignent son apparition. Quelques dates jalonnent ses premiers siècles : elles impliquent, au vu des technologies impliquées, qu'il était né avant elles.