Ce livre a été élaboré à partir de cas de folies et de traumatismes, observés en hôpital psychiatrique public, en dispensaire et en cabinet d'analyste. Il montre au-delà des symptômes et des crises, l'implication des catastrophes socio-historiques dans la genèse des traumatismes et souligne que le travail analytique ne peut se faire qu'au contact des failles du lien social.

En illustrant son propos de photographies et de documents personnels, l'auteur évoque les Noëls d'antant sous l'angle de la guerre, essentiellement la Première Guerre mondiale et dans les régions de l'Est : comment était fêté Noël au front et dans les familles ? Quels étaient les cadeaux faits aux combattants ? Quelle était l'ambiance dans les camps de prisonniers ?

Réflexions du philosophe sur la guerre, son émergence, ses causes, le droit de la guerre, la guerre dans la littérature, la guerre comme institutionnalisation et légalisation du meurtre, etc.

Spécialiste de la Première Guerre mondiale, S. Audouin-Rouzeau embrasse ici un objet beaucoup plus vaste, pour guider le lecteur au coeur d'un des plus grands malaises de la civilisation. Il entend combler une lacune, puisque rares sont les historiens et les anthropologues qui ont abordé cet aspect, le plus concret, le plus physique, de l'activité guerrière.

Ce voyage à travers trois mille ans d'histoire sur trois continents participe au renouveau de l'histoire militaire en y introduisant des problématiques directement issues de l'histoire culturelle et surtout de celle des représentations. En posant la question du rapport dialectique entre la réalité et le discours de la guerre, J. A. Lynn incite à penser la guerre comme un fait social.

Animé d'un désir de revanche et voulant dominer l'Asie et le Pacifique, le Japon a choisi le camp des puissances de l'Axe. La population fut mobilisée pour ce projet dès 1937. L'auteur revient sur le mythe d'une unanimité dans la guerre, montrant les sentiments contradictoires qui ont animé la société. Des conquêtes à la débâcle et Hiroshima, les grandes étapes de la guerre et ses perceptions.

Du coup d'Etat du 18 brumaire jusqu'à la chute de l'Empire en 1815, le règne de Napoléon se caractérise par la prégnance de la culture militaire. J.-P. Bertaud suggère que davantage que le sacre ou le plébiscite, ce sont les baïonnettes qui ont assuré le pouvoir et la légitimité de l'empereur.

En se basant sur les travaux des trente dernières années, l'auteur étudie la guerre dans l'Antiquité grecque sous l'angle de la défaite et du malheur. Son analyse révèle un rapport plus complexe entre les Grecs et la guerre que celui transmis par l'historiographie moderne, et montre que la guerre mettait en danger l'existence même de la cité et qu'il fallait à tout prix la conjurer.