Printemps 1944. Voilà près d'un an que Sandra est réfugiée avec sa mère dans une ferme en Normandie. Son père est en Angleterre. Sandra passe ses journées à la plage. Son ami Marc la rejoint pour faire des choses interdites. Passer entre les barbelés des bunkers. Regarder les soldats allemands sous le nez. Se construire une cachette de branchages. Et d'autres choses plus tendres et plus secrètes encore. Un jour, Sandra aperçoit une étrangère dans la rue. Elle porte des bottines à talons avec de la fourrue autour des chevilles. Elle emporte un chat noir dans ses bras. Elle est différente, mystérieuse, peut¯être un peu magicienne. Elle trouve l'abri de Sandra et lui apprend qu'elle s'appelle Marie et qu'elle est orpheline. Depuis qu'elle connaît Marie, Sandra a des visions, des intuitions, des flashes bizarres. Comme si elle connaissait l'avenir. Jusqu'à répondre en cours d'histoire : " La guerre est finie, les Allemands sont nos amis. J'ai soixante-dix ans et vous êtes morts. " (Quatrième de couverture)

Besançon 1944. La guerre se termine, et François, douze ans, va mourir d'une méningite... Mais il reste une petite chance : l'armée américaine, à Paris, possède un nouveau médicament, la pénicilline. Le père de François, René, décide aussitôt de s'y rendre. Une course contre la montre s'engage alors : René a vingt-quatre heures pour sauver son fils