Le plus gros narco mexicain est en cavale depuis neuf ans. Les autorités sont impuissantes à juguler une guerre des clans toujours plus meurtrière. Récit d'une trajectoire sous le signe de l'impunité.

L'évasion spectaculaire du baron de la drogue mexicain met en lumière le rôle des ingénieurs à son service. Depuis 2006, les Etats-Unis ont découvert 80 ouvrages souterrains attribués au cartel de Sinaloa, qu'il dirige.

Don Winslow signe "Cartel", une fresque de 700 pages dont le héros est le double littéraire du supertrafiquant El Chapo. Rencontre exclusive dans une Californie en flammes.

Comme Pablo Escobar avant lui, le narco en prison est un héros qui fait vendre. Les clients s'arrachent les articles commerciaux à son effigie.

Avec "Cartel", suite de "la Griffe du chien", Don Winslow poursuit son enquête sur les guerres que se livrent trafiquants de drogue mexicains et gouvernements. Une fresque couleur sang qui dépeint l'omnipotence des narcos et l'expansion vertigineuse d'un marché désormais globalisé.

Dans le magistral "Cartel", le maître américain du polar raconte les coulisses du narcotrafic entre le Mexique et les Etats-Unis. Et il sait de quoi il parle.

Joaquin Guzman Loera, dit "El Chapo", arrêté récemment, ne trafiquait pas que de la drogue. Son entreprise rançonnait aussi des clandestins pour leur passage vers les Etats-Unis.

Jamais un narcotrafiquant n'avait atteint une telle puissance. Jusqu'à devenir l'ennemi numéro un des Etats-Unis. Du cartel de Sinaloa, "El Chapo" avait fait plus qu'une entreprise criminelle : une multinationale de la drogue, dotée d'une véritable armée, capable d'acheter la police et les gouvernements. Il y a quelques semaines, il est tombé. Voici comment.