Examine la réécriture comme le moyen le plus logique, d'écrire une oeuvre, mais aussi comme celui qui permet de préserver nombre d'oeuvres appartenant à la littérature antique.

Oeuvre en prose, les «Moralités» sont un jeu de réécriture parodique de divers mythes et légendes. Cette édition comporte en outre un dossier qui fait le point sur la réception critique de l'oeuvre, sur les différents états du texte, et enfin, sur l'intertextualité qui est le fondement même de ce texte.

L'allusion est au coeur du fait littéraire, envisagé comme tradition spécifique et comme travail d'art aussi bien que comme représentation de la parole sociale. Il s'agit d'une notion à la fois évidente et instable que la tendance actuelle à définir la littérature comme intertextualité risque de dissoudre. Les contributions réunies renouvellent l'approche de l'allusion littéraire.

Méthode pour donner à l'élève une culture littéraire incluant les littératures étrangères, basée sur des comparaisons avec la littérature française. Propose des approches didactiques concernant notamment : l'hypertextualité et la transformation de textes, les genres, les rapports entre art et littérature, les mythes, les idées.

La réécriture est, dès les origines, au coeur de la nouvelle. Nouvelle ? Celle-ci ne l'est jamais tout à fait : paradoxe de la dénomination. Maupassant lui-même ne se lasse pas de réécrire Flaubert ou Tourguéniev, et de se récrire soi-même pour être réécrit par James ou par Ophuls. La nouvelle est palimpseste, écriture au second degré, jeux de masques et de caches. Les nouvellistes d'aujourd'hui se reconnaîtront-ils dans le miroir magique que leur tend cet Autre, Maupassant ?

J'entends ici par hypertextes toutes les oeuvres dérivées d'une oeuvre antérieure, par transformation, comme dans la parodie, ou par imitation, comme dans le pastiche. Mais pastiche et parodie ne sont que les manifestations à la fois les plus visibles et les plus mineures de cette hypertextualité, ou littérupture au second degré, qui s'écrit en lisant, et dont la place et l'action dans le champ littéraire - et un peu au-delà - sont généralement, et fâcheusement méconnues. J'entreprends ici d'explorer ce territoire. Un texte peut toujours en lire un autre, et ainsi de suite jusqu'à la fin des textes Celui-ci n'échappe pas à la règle : il l'expose et s'y expose. Lira bien qui lira le dernier

Etudes des différentes formes : plagiat, parodie, citation, allusion... Les procédés ainsi découverts posent le problème fondamental du statut de la création et de l'historicité propre à la littérature.

Les auteurs partent d'un corpus de textes (une histoire tragique de Jean-Pierre Camus, des contes d'Andersen, de Grimm et de Perrault, des textes de Baudelaire et de Kafka) afin de réaliser une analyse linguistique et comparatiste. Une importance particulière est accordée aux problèmes liés à la généricité, à la mise en recueil, à la traduction et à l'intertextualité des textes choisis.

4ème de couv. : « Nous ne faisons que nous entregloser. " Sans doute Montaigne le déplorait-il mais d'abord il en prenait acte, ainsi que les Essais en témoignent : toute parole rapporte, l'écriture est glose et entreglose. Tout est dit : telle est la loi du langage, la condition du discours. Mais il est diverses modalités de la répétition du déjà dit. L'une d'entre elles, la plus flagrante, donne à ce livre son départ et son horizon : la citation, non pas la citation en soi mais le travail de la citation, la reprise ou la seconde main, et les suivantes. Solidarité d'un fait de langage et d'une pratique instituée, la citation est un acte, une forme et une fonction. L'acte commande une phénoménologie qui le situe dans la lecture et dans l'écriture ; la forme, une sémiologie qui apprécie son mode de faire sens dans le texte ; la fonction, une généalogie qui recense quelques-unes de ses valeurs historiques bien détachées. Telles sont les grandes options d'un travail de la citation plutôt que sur la citation : c'est elle qui discourt et vadrouille car elle n'est pas un objet mais une idée fixe que ces pages, toute écriture, rêvent de défaire. » (info. éditeur).

Ces contributions interrogent la pratique de relecture par l'écrivain lui-même en étudiant les cas les plus célèbres (de Chateaubriand à Simone de Beauvoir ou à André Malraux) tout en variant les approches (littéraires et sociologiques).

Ces contributions s'interrogent sur la pratique de relecture par l'écrivain lui-même en étudiant les cas les plus célèbres du XXe siècle, époque des révisions déchirantes, parfois du silence et de la censure. Examine la nécessité de l'oubli qui se fait jour et les enjeux modernes de la réécriture.