Résumé de l'éd. : "débandent, selon la vision des Français! - n' est pas kitsch mais résolument et nationalement quétaine. Le kitsch, lui, a bien meilleur goût dans son mauvais goût. Il a le glacé des belles cartes postales. Il est rose, sentimental et laisse croire que la vie est un long fleuve tranquille et que tout amour contrarié se termine par un long baiser. Il n'admet ni le doute ni le rire ni l'ironie. Il prétend que tout le monde il est beau, il est gentil. Il est la vie rêvée, l'envers du réel. Il est parfumé. Il a horreur de la merde ! Pour celui qui se place du côté de la modernité, le kitsch est l'ennemi à abattre et c'est à cette lutte incessante que sont conviés les écrivains et les artistes toujours sollicités par l'esthétique kitsch. Séduction du kitsch nous offre un tour du monde sous l'emblème du kitsch. Du Québec au Japon en passant par la France, l'Europe de l'Est et la Russie. Il est question des romans de Gombrowicz, de Kundera, de Puig, de Vargas Llosa, de Tournier, de Tremblay, de Beaulieu, d'Arlt, de Sôseki, de Tolstaïa et d'Ocampo vus par des critiques venus eux aussi du monde entier. Un livre qui fera date dans les annales du kitsch (non mais a-t-on déjà vu plus kitsch comme finale ?) "

Une histoire culturelle du kitsch, dans l'Europe du XIXe siècle. En soutenant que le kitsch est le produit d'une sensibilité à la perte, l'auteure montre comment il permet la re-création momentanée d'expériences qui n'existent que comme souvenirs ou fantasmes. En un mélange de théories et d'anecdotes, elle examine les objets à la fois à partir du passé et du présent.