Le lecteur est pris dans un tourbillon imprévisible d'"histoires" comiques, tragiques, grotesques ou sérieuses, tout un univers saturé de jeux d'esprit brillants, de dialogues décapants, de parodies admirables de subtilité, d'analyses à la fois cruelles et pleines d'empathie, de propositions aussi cocasses qu'invraisemblables, de réflexions clairvoyantes autant qu'hilarantes...

Réalisateur important de l'avant-garde cinématographique allemande des années 1960-70, Alexander Kluge a réuni des centaines de récits dans une proliférante « Chronique des sentiments ».

L'écrivain et cinéaste allemand Alexander Kluge livre le premier tome d'une entreprise encyclopédique : chroniquer les sortilèges du monde, glaner les invraisemblances du réel par tous les moyens enchevêtrés de la littérature. Un chef-d'oeuvre monstre.

Une chronique de l'humain « à sauts et à gambades », menée toutes époques confondues, que le lecteur suivra au gré de ses inclinations.

L'essayiste et cinéaste allemand nous parle du "Tombeau hindou" et des "Maîtres chanteurs", d'Auschwitz et de Stalingrad, de Heidegger, de Beethoven et de Ben Laden.

Né en 1932 à Halberstadt, Alexander Kluge est relativement connu, en France, pour sa filmographie, abondante et variée, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une importante rétrospective à la Cinémathèque Française en 2013. L'écrivain, en revanche, était quasiment ignoré jusqu'alors, sinon des germanistes, bien qu'il soit l'une des figures les plus célèbres de la littérature allemande contemporaine et salué comme tel, outre-Rhin, par les médias, le public, l'édition.