Introduction Les lésions du ligament croisé antérieur sont fréquentes et les atteintes associées sont nombreuses sur le plan capsuloligamentaire antérolatéral. Le diagnostic objectif biomécanique de ces lésions reste difficile en pratique courante. Des dispositifs de laximétrie comme le Rotab® (Genourob, Laval, France) sont d’excellentes qualités pour le diagnostic des ruptures du LCA et peuvent mesurer des rotations passives.

La rupture des ligaments croisés est une blessure à la fois banale et relativement grave. Certes, elle ne met pas la vie en danger. Mais elle suffit à contrarier la poursuite d'une carrière sportive. Parfois même, elle force à l'arrêter prématurément. Les femmes sont particulièrement concernées.

Les ruptures du ligament croisé antérieur sont fréquentes en traumatologie du sport, les sports de pivot étant en général les plus pourvoyeurs. On observe une augmentation des ruptures du ligament croisé antérieur chez les femmes. Des d’études ont mis en avant des facteurs de risque féminins de cette lésion qu’ils soient anatomiques, biomécaniques, neuromusculaires ou encore hormonaux. Dans ce travail, nous nous sommes intéressés qu’aux facteurs de risque anatomiques de la femme sportive.

En pratique clinique et dans la littérature, on retrouve fréquemment des déficits de force musculaire sur les muscles ischio-jambiers après chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). Or, ils ont un rôle fondamental dans la protection du LCA et du greffon ligamentaire. Ainsi, aucun déficit musculaire n’est souhaitable, notamment en postopératoire. Leur récupération précoce est donc une nécessité et leur rééducation devra être débutée le plus tôt possible, afin de guider la cicatrisation musculaire et de limiter le déficit de force par comparaison avec le côté sain.