Que faut-il retenir du XXe siècle, quels enseignements doit-on en tirer ? Il s’est achevé par une forme d’action politique à première vue inédite : les «guerres éthiques», conduites en Irak et en Yougoslavie par les pays occidentaux qui n’emploient que des bombes «à caractère humanitaire» (Václav Havel). Nous croyons avoir bien compris le passé depuis que le mal a été clairement identifié: le totalitarisme, symbolisé pour nous par le camp d’extermination nazi et le goulag communiste. Mais la démocratie est-elle toujours un bien ? ou devons-nous penser, avec le grand Vassili Grossman, que «là ou se lève l’aube du bien, des enfants et des vieillards périssent, le sang coule» ? Se souvenir du mal passé ne suffit pas pour empêcher les errements présents. La mémoire n’est pas toujours, et intrinsèquement, une bonne chose, ni l’oubli une malédiction. Ce n’est pas en nous prenant pour l’incarnation du bien, en donnant des leçons de morale à nos concitoyens comme aux pays étrangers que nous échappons au mal. On doit résister à cette tentation tout en continuant à défendre la liberté de l’individu et l’amour des hommes. Dans une réflexion exigeante sur le siècle, depuis la naissance des totalitarismes jusqu’à la guerre du Kosovo, en passant par la bombe atomique d’Hiroshima, Tzvetan Todorov s’interroge sur le sens de cette histoire tragique. Il éclaire l’opposition entre régimes démocratiques et totalitaires, aussi entre communisme et nazisme, avant d’analyser les abus les plus courants de la mémoire. Il nous met aussi en garde contre les dérives menaçant la démocratie. Ce siècle des ténèbres est traversé par quelques sillons lumineux, hommes et femmes exemplaires qui, confrontés avec les totalitarismes, ont su précisément combattre le mal sans se prendre pour une incarnation du bien : Vassili Grossman, Margarete Buber-Neumann, Primo Levi, David Rousset, Romain Gary, G. Tillon

Essai d'un jeune romancier, qui cherche à cerner les causes et la signification de la place de l'alcool dans les oeuvres littéraires depuis le milieu du XIXe siècle. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 7-8, 2001)

Retrace le développement du mythe d'Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde dans les cultures européennes et américaines, en examinant les deux grands pôles du mythe arthurien : chevalerie et merveilleux. La démonologie et les voies du mal sont aussi explorées.

Après avoir constaté les divergences entre les aspirations des lecteurs et la culture qu'ils consomment, l'auteure engage un parcours à travers les oeuvres de Wittgenstein, Schopenhauer, Kundera, Cioran, Améry, T. Bernhard et bien d'autres, pour tenter de comprendre comment se crée cette fascination du désespoir.

Une analyse sur l'anti-utopie, genre apparu de concert avec les systèmes totalitaires de ce siècle : Buzzati, Huxley, Jünger, Kadaré, Nabokov, Orwell, Athanassiadis, Bartol, Bradbury, Labou Tansi, Zamiatine

Après avoir constaté les divergences entre les aspirations des lecteurs et la culture qu'ils consomment, l'auteure engage un parcours à travers les oeuvres de Wittgenstein, Schopenhauer, Kundera, Cioran, Améry, T. Bernhard et bien d'autres, pour tenter de comprendre comment se crée cette fascination du désespoir.

On associe le nom de certains écrivains à une maladie dont ils eurent à souffrir : Nietzsche, Dostoïevski, Thomas Mann, Verlaine, Baudelaire, Hervé Guibert, Kafka... La question a été posée de savoir si la maladie dispense le génie ou, au contraire, l'entrave. Montre que la création s'accomplit malgré et en dépit de la maladie. Le mal qui ronge et qui défait peut aussi prendre sens par l'écriture.

4ème de couv. "L'amour est un thème fréquent de la littérature, du cinéma et des médias en général. Chaque mois, les journaux, la télévision, etc., font état de sondages, d'enquêtes concernant les comportements amoureux des Français, c'est dire l'importance sociale (et sociologique) de cette relation, trop souvent cantonnée à sa dimension psychologique. Dans cette recherche, c'est le roman sentimental moderne (Harlequin, Duo) qui a servi de base d'analyse de la relation amoureuse. Cette étude montre que les discours habituels sur le sexe, l'amour, etc., ne reflètent que très imparfaitement les comportements et les opinions des Français (es), si on accepte l'hypothèse que la consommation massive et durable de romans sentimentaux nous donne des indications fiables sur les rêves, les désirs de nos contemporain(e) s. Ce qui suppose qu'on dépasse l'indifférence ou le mépris qui caractérisent les attitudes les plus fréquentes face à cette littérature qui a le double " défaut " d'être populaire et féminine"

Des passionnés de littérature (Bernard Banoun, Xavier Galmiche, Christine Lecerf, André Markowicz, Jean-Yves Masson, Claude Mouchard, Pierre Pachet, écrivains, traducteurs, critiques littéraires) parlent de quelques grands écrivains européens qui ont eu pour Mozart une véritable passion et qui en ont fait un moteur, ou un motif, de leur création littéraire : Goethe, Pouchkine, Edouard Mörike, Sören Kierkegaard, Vladimir Holan, Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard. Sept courts essais, sept évocations qui invitent à une promenade dans une Europe littéraire et musicale qui sort des sentiers battus

Une analyse esthétique du steampunk, sous-genre de la science-fiction uchronique, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk. E. Barillier offre un panorama du genre depuis sa création au XIXe siècle jusqu'à ses nombreuses déclinaisons dans les domaines du cinéma, de la bande dessinée, des jeux vidéos.