On découvre la Française Berry avec un premier album ambitieux et subtil, où l'on rêve éveillé : c'est la fille de Melody Nelson qui enregistre ici.

Les luttes interraciales, les ados en dérive, la finance... Le cinéma, en 2016, garde les yeux rivés sur l'état du monde.

Le Coréen Park Chan-wook transforme un thriller anglais en drame en costume début de siècle et en objet théorique à tiroirs.

Dans "Joint Security Area" (JSA), un des premiers longs métrages de Pak Chan-wok, un soldat nord-coréen franchit la ligne frontière de la zone démilitarisée sous l'oeil d'un soldat américain qui ne manque pas de le lui faire remarquer avec un humour menaçant. Si "Joint Security Area" aborde frontalement au début du film un des traumatismes de la Corée du Sud, tous les films suivants de Pak Chan-wook situés en Corée, sont imprégnés de l'histoire de ce pays, autrefois occupé, coupé en deux aujourd'hui.

Park Chan-wook, le maître coréen, réalise un génial conte gothique féministe avec "Mademoiselle". Rencontre avec un cinéaste qui n'est pas là où on l'attend...

Avec "Mademoiselle", le cinéaste Park Chan-wook recourt aux codes des films classiques ("Sueurs froides d'Alfred Hitchcock, en tête) pour redéployer de manières différentes les évènements du film. Raphaël Bassan y voit là une grande maestria.