Responsable du service Action du contre-espionnage français pendant la guerre d'Algérie, Constantin Melnik révèle les rouages de cette machine à tuer. Le Sdece aurait ainsi exécuté une dizaine de sympathisants du FLN...

Constantin Melnik devient en 1959, à trente-trois ans, l'homme des services secrets à Matignon. Son dernier ouvrage, Un espion dans le siècle - en vérité sa biographie - aurait été rédigé par un de ses amis. Alexandre Chamart l'interroge sur la crise algérienne.

Non, les grands chefs du renseignement ne ressemblent pas tous à M. Tout-le Monde...

Un impossible tête-à-tête, une rencontre avec le grand homme qui n'aura jamais eu lieu dessinent un mouvement de fuite épousé par un livre gigone, abondant en préface, postface et annexes, avec des emboîtements chronologiques scandés par 1959, 1962, 1988 et enfin 2010. Vingt-cinq ans après, cinquante ans après...

Assassinats, voitures piégées, cargos coulés : dans "La mort était leur mission" (Plon), Constantin Melnik, chargé du Sdece auprès du Premier ministre de 1959 à 1962, raconte les crimes d'Etat perpétrés par les services spéciaux français durant la guerre d'Algérie.