A partir d'une étude comparative (Leipzig, octobre 1989, Mexique, les années 1990, sommet du G8 à Gênes...) de la transformation des relations entre police et manifestants, et plus largement de la gestion par les Etats des mouvements sociaux et du maintien de l'ordre, les auteurs analysent le traitement de la sécurité à l'heure de la mondialisation.

Retrace l'histoire de l'antimondialisation et montre notamment que l'extrême-gauche n'a pas le monopole du mouvement et qu'il existe des milieux très conservateurs préoccupés de la question sociale. Certains d'entre-eux ont même pris une part capitale à la constitution d'un réseau international opposé à la mondialisation libérale, dont les ramifications s'étendent jusqu'en France.