Revenu au pouvoir en 2012, le Parti québécois (PQ), indépendantiste, n'a pas tardé à décevoir ses électeurs. Favorable, comme son rival fédéraliste, au libre-échange, à l'austérité budgétaire et à l'exploitation pétrolière tous azimuts, il a tenté de se distinguer par un nationalisme culturel agressif, centré sur la défense des "valeurs québécoises". Sa défaite aux élections du 7 avril 2014 marque-t-elle la fin du projet souverainiste dans la Belle Province ?

Endeuillé par une fusillade sanglante, le Parti québécois revient au pouvoir avec une majorité étriquée.

Battu aux élections du 7 avril 2014, le Parti québécois paie son manque de franchise, juge le quotidien anglophone.

Quanrante-sept ans après la célèbre formule de De Gaulle, les habitants de la Belle Province ont infligé une correction du Parti québécois, chassé du pouvoir pour avoir rêvé trop fort de souveraineté. Une page se tourne...