Le socialiste Patxi Lopez va être le premier non-nationaliste à diriger la province depuis l'autonomie, il y a trente ans. Inacceptable pour ETA !

Haro sur les fresques à la gloire d'ETA et les photos affichées de prisonniers... Le nouveau gouvernement de la région s'attaque aux marques de soutien à l'organisation terroriste. Avec un succès mitigé.

La région est appelée à voter juste un an après l'annonce de la fin des actions armées par la branche clandestine. Les indépendantistes convertis à la voie politique ont le vent en poupe.

Les négociations avec ETA débuteront au mois d'août. Depuis quelques mois, les Basques ont l'impression de mieux respirer et, dans les deux camps, la parole se libère. Lentement et prudemment.

Au Pays basque, on aimerait penser que le cessez-le-feu annoncé le 5 septembre 2010 - le onzième ! - est le bon. Mais beaucoup y voient d'abord une manoeuvre de Batasuna en vue de réintégrer le jeu politique.

Le processus de paix sera long, mais l'adieu aux armes proclamé par les indépendantistes basques ouvre une nouvelle ère qui doit être portée au crédit du Premier ministre espagnol.

Patxi Lopez, premier chef du gouvernement autonome basque à n'être pas issu de la famille nationaliste, est déterminé à combattre les séparatistes sur tous les fronts. Au risque de les rendre enragés ?