Comment permettre aux moins favorisés d'accéder aux grandes écoles ? La ministre de l'Enseignement supérieur présente ses propositions en exclusivité.

Economie, assistanat, réforme... L'ex-ministre du Budget affirme ses principes.

Alors que près de 2 millions de lycéens vont bientôt faire leur choix d'études supérieures, Geneviève Fioraso et Valérie Pécresse, respectivement secrétaire d'Etat et ex-ministre (2007-2011) à l'Enseignement supérieur, débattent des faiblesses de notre système. Et s'opposent sur l'accès à l'université.

La candidate à la présidence de la région Ile-de-France connaît presque par coeur tous les recoins du terrain francilien. Depuis des années qu'elle arpente "son" territoire, Valérie Pécresse a acquis la conviction que l'on pouvait mettre un terme à une certaine hémorragie et hisser la région au premier rang des ville-monde. La députée Les Républicains des Yvelines insiste certes sur la "liaison 2015-2017" : pour transformer l'essai, il lui faut le concours d'une même majorité politique à l'Assemblée nationale.

Les chercheurs se doivent de prendre en compte les besoins scientifiques de la société, estime Valérie Pécresse.

Le législateur sort l'artillerie lourde en matière de procréation. "Sciences et Avenir" a réuni la rapporteure de la loi de bioéthique et un philosophe pour décrypter le nouveau texte.

Place à la réforme de la licence. Pour en faire "un diplôme plus qualifiant", la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, veut augmenter le nombre d'heure de cours. Et n'exclut pas le recrutement de professeurs du secondaire.

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, aborde certains aspects du projet de loi relative aux libertés et responsabilités des universités adopté cet été et livre ses projets pour les chercheurs, la recherche et l'innovation.

Le grand emprunt prévoit d'accroître significativement les financements publics pour la science et les technologies. Valérie Pécresse veut en profiter pour améliorer les rapports entre recherches publique et privée. Et travailler en confiance avec les chercheurs.

D'un côté, une communauté scientifique et des enseignants échaudés par des choix politiques qu'une partie d'entre eux juge irréfléchis. De l'autre, les ambitions de croissance d'une France à la traîne des grands pays de recherche, qui mise désormais sur l'excellence. Telles sont les contraintes qui attendaient Valérie Pécresse lors de sa désignation au poste de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en mai 2007, après l'élection de Nicolas Sarkozy.

Après lui avoir donné 2 milliards, l'Etat veut obliger le monde de la recherche à se doter d'une organisation plus performante. Cet interventionnisme alarme certains chercheurs.

Débat entre Valérie Pécresse, ex-ministre de l'Enseignement, et Vincent Berger, président de Paris VII-Diderot, sur les solutions à déployer par les universités françaises, qui souffrent de graves problèmes financiers. Alors que le salut de l'Université passe par l'autonomie et la compétition selon Valérie Pécresse, Vincent Berget voit en cette politique une vision libérale de l'enseignement qui a totalement déstabilisé la communauté universitaire.