Philosophes autrichiens -- 20e siècle
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Année de parution :
2001
Le 9 août 1914, Wittgenstein, qui s'est engagé deux jours plus tôt, rejoint son régiment stationné à Cracovie. Après une brève formation, il est affecté sur un aviso-torpilleur, le Goplana, à bord duquel il fait l'expérience de la guerre. Les notes qui composent les présents carnets datent de cette période. Initialement rédigées dans un code qui lui permettait de soustraire certains passages aux éventuels regards indiscrets, elles s'étendent du 9 août au 30 octobre 1914, du 30 octobre 1914 au 22 juin 1915 et du 28 mars au 19 août 1916. Les réflexions personnelles, voire intimes qui en font partie s'y entrelacent à ses méditations philosophiques, plus spécifiquement liées aux problèmes qui devraient donner naissance au Tractatus logico-philosophicus, achevé en 1918, autant qu'à son souci permanent du « travail » dans un contexte qui n'aurait pu être pire. Le Wittgenstein « secret » qui s'y révèle n'est sans doute pas celui que le Tractatus permet spontanément d'imaginer ; il permet toutefois d'entrevoir un visage qui n'est pas étranger à celui de sa philosophie - un visage qui s'accorde avec la dimension morale que revêtaient à ses yeux les problèmes intellectuels
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Importance matérielle :
122 p. : 19 cm
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Année de parution :
1984
4ème de couv. : "Comme celui de Rameau, le neveau de Wittgenstein, que nous présente ici son ami, est un original, pittoresque et pathétique, un vrai personnage de roman. Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits « autobiographiques » (de L'origine à Un enfant), mais, sans continuité chronologique, il lui arrive plus d'une fois de narrer et de commenter des événements attestés de la vie de l'auteur, et le « je » fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, « c'est-à-dire avec lui-même », il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret. Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal. "
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Editeur :
Collection :
Du monde entier
Importance matérielle :
132 p. : 21 cm
9782070702008
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