Plath, Sylvia (1932-1963) -- Journaux intimes
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Année de parution :
1991
En 1979, l'éditeur anglais Faber and Faber publie, sous le titre Johnny Panic and the Bible of Dreams, and other prose writings, un recueil de textes inédits de Sylvia Plath, introduit par celui qui fut son mari, le poète anglais Ted Hughes. Cela donne curieusement en France deux livres. Le premier, Le jour où M. Prescott est mort (1), titre de la première des dix-huit nouvelles (traduites dans le désordre) des parties I et II de l'ouvrage anglais, est précédé du texte de Ted Hughes (qui évoque fatalement des récits absents de ce volume français). Dans le second volume, qui vient de paraître, intitulé très abusivement Carnets intimes, l'on retrouve les parties III et IV du livre anglais, soit quelque soixante pages extraites du journal intime de Sylvia Plath des années 1956, 1961 et 1962 et neuf nouvelles (environ 140 pages) retrouvées à l'université d'Indiana. Le caractère autobiographique de ces nouvelles souvent inachevées n'est perceptible que par le lecteur de la "Cloche de détresse". Enfin, tous ces textes nouvelles et bribes de journal ont été écrits entre 1949 et 1962 et recouvrent donc toute l'activité littéraire de Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 dans le Massachusetts, suicidée en février 1963 à Londres... Paulhan, Claire, in : Le Monde, 13-12-1991
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Importance matérielle :
221 p. : couv. ill. en coul. : 21 cm
9782710304999
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Année de parution :
1997
Elle venait de s'installer à Londres, dans la rue, dans la maison qu'elle avait toujours rêvé d'habiter, celle qu'avait occupée le poète Yeats, l'un de ses auteurs de chevet. Elle venait de divorcer, seule désormais avec ses deux enfants et sa frénésie d'écrire, meurtrie d'avoir été plaquée mais heureuse, finalement, de ne plus vivre dans l'ombre du poète Ted Hughes, son mari. Des poèmes, elle en écrit elle-même chaque matin, dès l'aube, pour faire partager son enfer, conjurer son angoisse, « justifier le gâchis de [sa] vie ». C'est l'espoir que ses textes seront publiés qui lui donne l'envie de vivre. Sylvia n'a pas un sou, elle est maigre, sans protection : « Coincée comme au fond d'un sac. Pas d'oxygène. » Une nuit de février, elle ouvre le gaz. Elle a trente ans... Mais Sylvia, née en 1932, morte en 1963 du « sommeil des noyés », renaît avec la publication de ce recueil de nouvelles posthumes, évidemment autobiographiques : Carnets intimes. S'il existait, le soupçon que Sylvia Plath ait surtout été « un cas » s'estompe. C'est sans ambiguïté que s'impose ici l'évidence d'un authentique écrivain. Dans ses Notes de Cambridge, en particulier, résonne une cantate pathétique. Sylvia, pour qui l'urgence était d'abord de témoigner de sa vie, nous y assène encore ses plus lancinantes obsessions. Une plainte presque sereine qu'elle ponctue par le cri d'une femme qui n'a trouvé qu'un seul refuge : « Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination. » Extr : in : Le Monde, 07-02-1997
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Editeur :
Collection :
La petite Vermillon
Importance matérielle :
221 p. : couv. ill. en coul. : 18 cm
9782710307709
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