Joué d'avance, le simulacre électoral de fin mars 2018 consacrera l'emprise du président sortant, Abdel Fattah al-Sissi, et de l'armée sur le pouvoir. Et la défaite des insurgés de 2011.

La réélection de Vladimir Poutine n'est qu'une formalité, celle Viktor Orban, en Hongrie, au mois d'avril aussi. En Turquie, Erdogan est plébiscité, tout comme Al-Sissi en Egypte... Ils ont beau piétiner les libertés et faire peur à l'Occident, leurs peuples les soutiennent. Sommaire. Ces despotes adorés. Pourquoi la Crimée plébiscite Poutine. Erdogan, le président Djihadiste chéri. Egypte : Sissi ou le chaos. Hongrie : Orban et l'hypnose du peuple. "La quête identitaire est un puissant carburant mobilisateur" (Frédéric Encel, docteur HDR en géopolitique).

"Modérer" la répression, libérer des prisonniers d’opinion, et coller à la politique étrangère américaine : le général Sissi cherche à tout prix à s’attirer la bienveillance de Washington. Et à reprendre sa place au Moyen-Orient, estime ce site égyptien.

Depuis le coup d'Etat militaire de 2013 qui a mis fin à la révolution égyptienne, les forces armées sous la direction d'Abdel Fattah ai-Sissi imposent leur joug à toute l'économie du pays.

Le double attentat perpétré le 9 avril 2017 contre la communauté copte dans les églises d’Alexandrie et de Tanta, au nord du Caire, montre l’échec du gouvernement du président Sissi en matière de sécurité, estime cet éditorialiste.

Face à un candidat fantoche, le raïs est certain d'être réélu. Pris entre l'enclume islamiste et le marteau policier, les Egyptiens ne seront pas, eux, forcément gagnants.

Pour faire oublier ses échecs, le régime égyptien a médiatisé de faux scientifiques qui auraient fait des découvertes de premier plan et reçu de prestigieux prix internationaux.

L'Egypte a connu depuis 2011 des bouleversements sociaux et politiques majeurs. Pour comprendre ce présent qui désespère parfois les Égyptiens eux-mêmes, nous vous invitons à chercher dans le passé les moments qui ont compté dans l'histoire de ce territoire si particulier. La population - près de 100 millions de personnes - est en effet concentrée à 95% dans la vallée du Nil.

L’homme qui diffuse des vidéos dénonçant la corruption du régime et enflamme la rue est loin d’être un militant vertueux. Ce site égyptien dresse de lui un portrait à charge.

Dans un brillant essai, la sociologue Sarah Ben Néfissa et l'historien Pierre Vermeren analysent la trajectoire des Frères musulmans en Tunisie et en Égypte après leurs victoires politiques post-printemps arabes. Jusqu'à leur renversement. Rencontre avec ces deux spécialistes du monde arabe.

Depuis l’arrivée au pouvoir, en 2013, du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, l’armée égyptienne est engagée dans une expansion économique qui semble sans limites. Menant une diversification à tout-va, elle supervise des milliers de chantiers et accapare les contrats publics au détriment des entreprises étatiques et privées. Cette omniprésence ne profite guère au pays.