Remise au goût du jour par la série "La Casa de papel", la chanson "Bella Ciao" est née pauvre et ouvrière, à en croire la légende, dans les rizières des plaines du Pô. Porte-drapeau des luttes sociales et antifascistes, son air est connu de tous les Italiens. Et des militants politiques de tous bords.

Les peuples ne seraient-ils pas de plus en plus emportés dans un mouvement d'unification effaçant les différences ? A moins que sous cette unification, peut-être plus superficielle qu'il ne paraît, ne se cachent des différences hostiles les unes aux autres, tant il est vrai que les nationalismes, les régionalismes, voire les populismes n'ont jamais été aussi forts.

Une vague de démocratie directe se répand actuellement en Europe. Ce n'est pas une bonne chose.

Adieu gauche contre droite, c'est désormais ouverture contre fermeture. Et les partisans de la fermeture marquent des points.

Comment comprendre la montée des populismes et sortir de la paralysie collective de l'Europe ? Le "souverainisme modéré" prôné par ce professeur de philosophie politique aronien pourrait être une réponse.

Syndicats, fonctionnaires, médias, défenseurs de l'État de droit sont la cible privilégiée de plusieurs candidats de droite aux élections primaires

Dix ans après la chute de Lehman Brothers, le sentiment d'injustice sociale semble avoir poussé les électeurs dans les bras de dirigeants populistes comme Donald Trump. Cette analyse est-elle juste ? Le Financial Times s'interroge.