A quelques mois de l'élection présidentielle, la nouvelle administration américaine hésite à maintenir son soutien à l'équipe, notoirement inefficace et corrompue, au pouvoir à Kaboul

A l'approche du scrutin du 20 août 2009, l'insécurité est telle que, dans certaines régions, de nombreux électeurs pourraient ne pas pouvoir voter. Près de huit ans après l'intervention américaine, les troupes de la coalition occidentale s'enlisent. Dans le pays, l'heure est à la désillusion

Vues du Pakistan, les élections du 20 août 2009 sont jouées d'avance. Le facteur ethnique devrait reconduire le président sortant à la tête du pays, malgré un bilan plutôt médiocre

Avant même le verdict de la Commission des plaintes électorales, les Occidentaux ont reconnu la réélection du président sortant. Celui-ci voit sa stature internationale renforcée alors qu'il est de plus en plus impopulaire dans son pays.

Proclamé vainqueur de l'élection présidentielle le 2 novembre, le chef de l'Etat afghan s'impose contre ses détracteurs occidentaux. La Maison-Blanche va devoir s'adapter à cette situation.

Les Afghans désignent leur nouveau président. Un scrutin à haut risque, sous la menace constante des talibans, et qui ne devrait pas modifier le cours d'une guerre de plus en plus sanglante

Ecoeurés par la farce électorale d'où Karzaï sort vainqueur et par le chaos politique dans lequel leur pays reste plongé, les Afghans ne s'intéressent désormais qu'à leur récent ennemi : le virus H1N1.

L'insécurité a très sérieusement entravé la liberté de parole et de mouvement des candidats et des militants, affirme l'Unama.