Pierre Moscovici, élu socialiste rallié à François Hollande, analyse ″La Société des égaux″, dernier ouvrage du sociologue Pierre Rosanvallon.

C'est en trouvant les clés d'une égalité réelle et novatrice que notre société se dotera d'un projet commun viable pour les décennies à venir, clame le politologue Pierre Rosanvallon dans un essai capital.

Pierre Rosanvallon, le retour à Bourdieu ? Jean-François Colosimo, hors "Limite".

Intellectuel engagé, le professeur au Collège de France ne cesse d'interroger l'histoire et les mutations de la démocratie contemporaine. Les manifestations contre la loi El Khomri, le mouvement Nuit debout, les consultations citoyennes résonnent comme la démonstration de ses analyses.

L'écart se creuse entre les plus riches et les plus pauvres. Au terme de deux cents ans d'histoire, Pierre Rosanvallon esquisse les formes de la société des égaux à refonder.

L'un est un historien, professeur au Collège de France, né en 1948 ; l'autre, un artiste, né en 1971 : Pierre Rosanvallon et David Lescot incarnent deux gauches, dont l'une demande des comptes à l'autre, ralliée au capitalisme dans sa version néolibérale. Sommaire. Gauche : histoire d'une gueule de bois. Le vaisseau fantôme de la gauche libérale.

Pour Pierre Rosanvallon, notre modèle démocratique est fourbu

Pierre Rosenvallon, issu d'une confortable famille de la bourgeoisie provinciale de Blois, a éprouvé très tôt une passion politique : celle de la gauche et de la réforme. Itinéraire d'une jeune homme raisonnable qui ne respecte aucun tabou ni aucun préjugé.

Quand un intellectuel de gauche propose, face au désenchantement citoyen pour la politique, son modèle du bon gouvernant, qu'en pense l'un des leaders de la droite ? Surprise, il y lit son propre portrait.

Les débats sur les mérites et défauts respectifs des démocraties représentatives et participatives sont éternels. Avec "la contre-démocratie" Pierre Rosanvallon inaugure à la fois une nouvelle collection qu'il dirige au Seuil et un nouveau cycle de ses travaux. Ce livre érudit porte, notamment, sur la désaffection démocratique et sur le désenchantement politique.