Treize chapitres pour compléter avec nostalgie et gaîté la galerie de portraits et d'impressions commencée dans Avec mon meilleur souvenir. Françoise Sagan évoque le cinéma, mais aussi les stars mythiques.

L'écrivain évoque notamment les années Saint-Germain-des-Prés, ses amours, ses voyages, ses maisons, ses démêlés avec ses éditeurs, et revisite quelques épisodes de sa vie, en relisant ses propres livres avec appétit et bonne humeur. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 2000)

De l'enfance au triomphe, derrière la vie facile d'une jeune fille gâtée, se révèle une histoire plus romanesque, où la solitude, l'angoisse et la peur de la mort rôdent, une Sagan attachante et douloureuse, convaincue de l'inutilité d'écrire après Proust mais accrochée à la littérature, gaie et mélancolique, amoureuse infidèle et cherchant le grand amour. Symbole d'une époque romantique ? Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 2, 2002)

Biographie qui tente de mettre en lumière les zones d'ombre du personnage Sagan. De son enfance provinciale à la Mauriac aux années de maturité sous les plafonds des prétoires (affaire ELF, stupéfiants, fisc), des témoignages et des documents révèlent une Sagan dont les amis sont subjugués par une intelligence exceptionnelle. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2002)

Françoise Sagan n'a voulu se souvenir que des moments heureux et que des gens qu'elle a aimés. C'est ce qui rend ce livre si symptahique et ce qui a fait son succès aurpès du public et de la critique. Billie Holiday, Orson Welles, Jean-Paul Sartre, Carson McCullers, Marie Bell, Rudolf Noureev, Tennessee Williams… autant de portrairs et d'histoires inoubliables. Source : Folio, Gallimard

Elle a tout connu. Elle a vécu des amitiés singulières, des amours de théâtre, des passions pleinement assouvies. Elle a lancé des modes, des lieux, des gens. Elle a frôlé la mort, qui l'a introduite dans l'antre damné des paradis artificiels. Elle, c'est Françoise Quoirez, devenue Sagan à cause de Un amour de Swann, à cause de Proust qui lui a arraché l'âme, avec le tableau de ses souffrances dissimulées sous les vermeils du snobisme. L'étrange mélancolie de cette fille de grands bourgeois brûlant son énergie dans le Paris de l'après-guerre a subjugué ses proches, hommes ou femmes ; sa timidité et ses audaces ont conquis le grand public comme le monde littéraire. Pourtant, l'on n'a presque rien dit encore de l'écrivain original qu'elle a été. La relecture de l'œuvre, telle que l'a pratiquée Geneviève Moll, met en lumière l'authentique talent d'une romancière, mais aussi les secrets de la femme, masquée derrière ses personnages. Elle nous a quittés le vendredi 24 septembre 2004. La vitesse, l'argent, l'alcool, la drogue, tous les oripeaux de la liberté n'éteindront jamais un certain sourire.

Bien des années après "Bonjour Tristesse", F. Sagan entreprend de se raconter. Outre l'évocation de ses rencontres avec Billie Holliday, Tenessee Williams, Orson Welles, Rudolf Noureev et Jean-Paul Sartre, elle évoque son attirance pour le jeu, son goût du théâtre, sa découverte de Saint-Tropez et ses lectures de Gide, de Camus et d'Arthur Rimbaud

Lors de son hospitalisation après son accident de voiture de l'été 1957, Françoise Sagan reçut quotidiennement un succédané de la morphine, pendant trois mois. Après ces trois mois, elle dut passer quelques jours dans une clinique de désintoxication. Elle y écrivit ce journal.

Marie-Dominique Lelièvre est journaliste et écrivain. Réputée pour ses portraits incisifs dans Libération, elle est l'auteur de deux romans et d'un essai biographique sur Serge Gainsbourg