Alice tousse et maigrit, elle a de la fièvre. Comment va-t-elle se soigner alors qu'elle vit dans la rue et n'a pas de quoi se nourrir ? Alice pousse la porte d'un centre de soins humanitaires. Pourquoi n'a t-elle pas accès à la salle d'attente d'un médecin de ville, comme ses concitoyens ? "Un jour je serai Médecin Sans frontières." Pour Marie, ce jour est arrivé. En Ouganda, là où MSF l'a envoyée, elle soigne les patients atteints de la maladie du sommeil. Mais elle découvre une dure réalité : les médicaments disponibles sont souvent dangereux ou inefficaces. Car les "mauvaises fées" de l'industrie pharmaceutique craignent de perdre de l'argent en produisant un médicament pour une maladie qui touche uniquement les pauvres. Marie comprend alors que pour pouvoir soigner, il faudra aussi affronter ces "mauvaises fées"

Pas de panique ! Même si ce n'est pas facile de vivre tous les jours avec, ton corps est mieux équipé que tu ne le penses. Tu trouveras dans ce livre les explications à ces maux ou tracas qui te compliquent la vie, et surtout plein de conseils malins pour les éviter ou t'en débarasser. Alors à toi de jouer ! (Quatrième de couverture)

« Nous ne croyons pas à l'Enfer, nous sommes incapables de l'imaginer, et pourtant il existe, on peut s'y retrouver brusquement au-delà de toute expression. Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d'une dépression grave, avec son cortège d'angoisses, d'insomnies, de "rafales dévastatrices", de tentations de suicide, il nous montre pour la premièer fois ce qu'est réellement cette "tempête des ténèbres" intérieure qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes. Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l'ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l'autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu'est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîmé dans l'horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous. » Philippe Sollers.