L'auteur, ethnologue et anthropologue, analyse les origines et les mécanismes du comportement amoureux humain. H. Fischer remonte dans le passé le plus ancien de l'humanité et établit des comparaisons entre époques et sociétés. Du coup de foudre au plaisir sexuel, des différences de comportement entre hommes et femmes aux formes de la famille ou du mariage, c'est un itinéraire étonnant qu'elle retrace.

L'auteur, ethnologue et anthropologue, offre une analyse du comportement sexuel et amoureux à la lumière des mécanismes chimiques, génétiques et biologiques que l'homme a en commun avec l'animal. Des premières hordes humaines jusqu'au couple moderne, elle aborde l'histoire du coup de foudre, des rapports sexuels, du mariage, de l'adultère...

Dans ce deuxième volume, Foucault poursuit son enquête historique sur les sources de notre sexualité occidentale. Il a dû infléchir son projet initial pour s'intéresser aux sources antiques, grecques et surtout romaines, c’est-à-dire à la période préchrétienne où se sont élaborés les cadres et les formes essentielles de cette sexualité. La recherche se développe selon tous les aspects concernés par la sexualité et prend ainsi les dimensions d'une anthropologie générale du plaisir, qu’il s’agisse d’abord de la manière dont la morale définit les différentes modalités de ce plaisir, ou des aspects apparemment annexes et préparatoires du plaisir : la diététique, ainsi que toutes les précautions envisagées pour écarter les risques et les dangers encourus par ceux qui se livrent aux plaisirs. Mais Foucault ne néglige pas non plus l'économie de la sexualité et son inscription dans un cadre social et juridique, et il étudie le statut du mariage, ainsi que l'organisation des foyers. Enfin, l'ouvrage se conclut sur un traité d'érotique et une réflexion sur ce que serait l'amour véritable.

Nommé au collège de France, M. Foucault a entrepris, à la fin des années 70, un cycle de cours consacré à la place de la sexualité dans la culture occidentale. Il y prolonge les recherches commencées dans L'Archéologie du savoir et Surveiller et punir et retrace l'histoire des discours sur la sexualité depuis le XVIIe siècle.