La Cour internationale de justice qui a estimé que la Serbie "n'[avait] pas commis de génocide", accuse indirectement les Serbes de Bosnie d'avoir perpétré ce crime. un jugement lourd de conséquences.

Alors qu'est commémoré le massacre de plus de 7000 musulmans dans l'enclave de Bosnie, le négationnisme serbe bénéficie, dans la région, de puissants soutiens politiques, universitaires et culturels.

Alors que le révisionnisme chic perpétue un flou sur les responsabilités de la guerre de dissolution de la Yougoslavie, cette discussion permet de revenir en détail sur son épisode emblématique qui a fait l'objet d'enquêtes et de jugements judiciaires éclairant l'enchaînement de la catastrophe.

Dans la condamnation du massacre de Srebrenica par le Parlement serbe, Danas voit une victoire posthume du réformateur Zoran Djindjic. Mais bien des questions restent en suspens.