Les propos de la ministre de l'Education ont relancé le débat sur le séparatisme scolaire et le laxisme de l'Etat envers le privé, financé aux trois quarts par de l'argent public. Détails. Quelques données chiffrées.

Réduction drastique des subsides de l'Etat, inflation, chômage, répression, démographie galopante ... Tous les facteurs de l'explosion de 2011 sont encore là. Et vont s'aggravant.

Pour éviter les faillites en cascade, le gouvernement a distribué des prêts garantis à des entreprises pas toujours au mieux de leur forme. Problème : elles vont devoir rembourser. Ou pas...

Les aides publiques ont abondé en 2020 afin de soutenir les entreprises françaises face à la crise de Covid-19. Toutefois, ces aides ne prennent pas toujours en compte les effets d'aubaine, lorsqu'une entreprise qui n'en a pas besoin reçoit quand même de l'argent, ou qu'une entreprise qui aurait fait faillite dans tous les cas en reçoit également. Ce genre de cas réduit l'efficacité du soutien public.

Vous êtes urbain, blindé, célibataire (ou cheftaine d’une microfamille), doté d’une jolie fibre écolo-consumériste ? Bruxelles a les yeux de Chimène pour vous ! Avaleur de kilomètres, budget serré, famille nombreuse, habitant des campagnes ou des banlieues excentrées ? Vous allez raquer un max! Bienvenue sur la route inégalitaire.

L'Etat ne va pas perfuser ad vitam aeternam. Mais tout débrancher du jour au lendemain au nom de la rigueur budgétaire plongerait une nouvelle fois le pays dans le chaos. Quelques idées pour agir en douceur.

Si l'aide à l'installation ou au maintien d'une structure médicale est soumise à condition de zonage, tel n'est pas le cas pour l'aide aux structures participant à la permanence des soins. Les aides accordées aux structures médicales n'entreraient à priori pas, sous réserve de satisfaire à certaines conditions, dans la catégorie des aides d'Etat encadrées par le droit européen. De nombreux organismes contribuent au financement des structures de santé et il est important de recenser les aides existantes avant de décider de l'octroi d'une aide.

Un an après avoir débloqué 750 milliards d'euros, empruntés à la Commission européenne au nom des 27 membres, pour contrer les effets de la crise de Covid-19, les Etats de l'Union européenne n'ont toujours pas aperçu l'ombre de cette somme. Les plans de relance nationaux, qui doivent permettre de la répartir, ont mis plus de temps que prévu à se mettre en place. Mais des constats peuvent toutefois déjà être effectués.

Alors que les commerces français pourraient rouvrir en mai 2021, suite au nouveau plan de déconfinement mis en place, les professionnels du secteur réclament des comptes à l'Etat. Ils souhaitent notamment que les aides financières perdurent, sans quoi le risque de faillites multiples pourrait devenir réalité. Ils demandent également un accompagnement dans leur transition digitale ainsi qu'une mise à niveau de la réglementation en matière de fiscalité, en accord avec l'explosion de l'omnicanalité.

Cinquante et un milliard d'euros. L’année de pandémie, du blocage partiel de l’économie, du couvre-feu et de la "guerre sanitaire" n’aura eu qu’un effet limité sur la masse d’argent qui remonte aux actionnaires des entreprises du CAC 40 sous la forme de dividendes ou de rachats d’actions. 51 milliards d’euros, c’est l’équivalent des budgets cumulés des ministères de l’Ecologie et de la Solidarité, ou du tiers de l’aide déployée par la France pour amortir la pandémie. À la lumière de la crise, on redécouvre donc la déconnexion du CAC 40 avec l’économie réelle.

La forteresse médiévale de ce village proche d'Aix-en-Provence a été rachetée par Vianney Marie Audemard d'Alançon, un entrepreneur catholique bien décidé à le transformer en parc à thème exaltant une Provence traditionnelle. Les premiers spectacles du Rocher Mistral ouvriront cet été 2021, tandis que les vastes projets d'aménagement soulèvent de larges oppositions.

"Il faut garder l’oeil sur une chose et une seule : combien le gouvernement dépense-t-il", a dit un jour Milton Friedman. Aujourd’hui, il aurait les yeux qui brillent. Les gouvernements ont dépensé 17 000 milliards de dollars pour la pandémie, y compris les prêts et les garanties, pour un total combiné de 16 % du PIB mondial. Selon les prévisions actuelles, la part des dépenses publiques dans le PIB sera plus importante en 2026 qu’elle ne l’était en 2006 dans toutes les grandes économies avancées.