Le Vietnam, qui a libéralisé son économie à marche forcée pour intégrer l'Organisation mondiale du commerce, semble enfin toucher au but. Au grand bonheur de son industrie textile.

En organisant en grande pompe le sommet de l'APEC qui vient de s'achever, le Vietnam a reçu la consécration internationale. Mais, du côté politique, les réformes tardent, en dépit d'un rajeunissement de sa classe politique.

Grâce à la redistribution des terres autrefois collectivisées, le pays est devenu un grand exportateur agricole. Mais le réchauffement climatique risque de tout gâcher.

L'arrestation d'un homme d'affaires en vue ébranle la vie économique et politique du pays.

La fin de l'embargo américain a mis l'accent sur l'essor économique. Mais ce pays, qui est l'un des plus pauvres du monde, reste encore loin du statut envié de tigre asiatique.

Symbole des changements rapides qui agitent le Vietnam : la rencontre entre le premier ministre Nguyên Tân Dung et le pape Benoît XVI, fin janvier. Une première depuis la fin de la guerre.

Le pays est pauvre et sa population vieillit, tandis que son endettement explose.

De nombreux immigrés clandestins venus d'Afrique et d'autre pays en développement tentent de s'installer dans la capitale économique du pays. La pénurie d'emplois ne les décourage pas.