Professeur de musique et d'histoire de l'art, musicienne et poète, la peinture fut pour B. Coulon une vocation tardive. Elle débute à septante ans en 1969. Elle expose pour la première fois, en 1970, à la galerie P. Vanderborght (Bruxelles). En dix ans, elle a produit quelque trois cents tableaux. Ce sont des huiles sur carton ou toile. Ses grands formats représentent des meetings ("Corpontu", Communauté française, Bruxelles), des manifestations sportives ("Parapluies sur fond vert", Comm. française, Bruxelles, 1973), des foules de pèlerins et des cathédrales ("Cathédrale d'Ulm", M.R.B.A.B., Bruxelles, 1984). Elle a immortalisé des corridas ou encore les performances du champion cycliste Eddy Merckx. L'influence des masques de J. Ensor est omniprésente. Squelettes, figures humaines ou diaboliques, sont les acteurs de scènes visionnaires dans lesquelles se retrouve l'esprit du dramaturge bruxellois, Michel de Ghelderode. Son art s'inscrit dans la lignée des arts spontanés. En 1989, le musée d'art naïf de Lasne lui rend hommage. Minne, Michèle in : Dictionnaire des Peintres belges (http://balat.kikirpa.be/site/index-fr.html) le 06-02-2009