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Adieu, prairies heureuses

Editeur :
Année de parution :
1978
256 p. : couv. ill. : 20 cm
9782234008410
Même si elle est aussi l'admirable analyste d'elle-même dans son autobiographie, Kathleen Raine appartient aux terres violentes de la poésie. Son œuvre critique permet de mieux comprendre dans quelle tradition elle s'inscrit : Milton, Blake, Coleridge, Yeats, tels sont ses maîtres préférés.Née en 1908 à la frontière de l'Écosse, profondément marquée par ce paysage sauvage où toute image participe aussitôt de l'intemporel pour prendre valeur de symbole, Kathleen Raine ressentira toute sa vie la nostalgie de ces terres synonymes pour elle de l'Éden perdu, où planaient le génie des ballades écossaises, la figure de la mère à qui elle doit son enfance resongée à travers l'écriture, l'autorité d'un père à qui elle sacrifia son « premier amour », le prestige de tout ce qui reste inaccessible, et le sentiment de l'« effroi sacré » dont elle s'imprègne dans ses lieux d'élection.Ces lieux choisis, ce sont Bavington, tout d'abord, où elle passa son enfance pendant la Première Guerre mondiale ; Martindale, où elle vécut avec ses enfants dans le Cumberland pendant la dernière guerre ; Sandaig enfin, où elle connut une grande passion impossible pour le célèbre naturaliste Gavin Maxwell en l'honneur de qui elle écrivit ses poèmes les plus émouvants.(...) in : http://www.universalis.fr/encyclopedie/T728636/RAINE_K.htm. 2008-09-30