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Livre du chevalier Zifar

Année de parution :
2009
1 vol. (572 p.) : ill., couv. ill. : 24 cm
9782953366419
" On approchait du soir qui allait marquer le dixième jour où le chevalier Zifar avait gagné le cheval qu'il montait. Ainsi, alors qu'ils bavardaient, le cheval s'écroula, mort, sur le sol. Le chevalier Zifar eut juste le temps de sauter à terre et de s'en écarter. "Que s'est-il passé? s'inquiéta le seigneur de l'armée. - Cela me colle à la peau, répondit le chevalier Zifar. Il pèse sur moi une telle fatalité qu'aucun cheval ni aucune bête ne me dure plus de dix jours."" Le chevalier Zifar est maudit : tous les dix jours, son cheval meurt. Accablé de malheurs, mais soutenu par sa vertueuse épouse, il abandonne sa terre, en quête de vérité et d'honneur. Au cours de son errance, le valeureux chevalier sera mis à l'épreuve par Dieu de mille façons. Libérateur de la ville de Galapia et de sa reine, il se fera passer pour un fou afin d'infiltrer le royaume de Menton assiégé ; flanqué d'un habile compagnon, aussi bavard que malin, il se battra contre les plus grands chevaliers et deviendra roi. Séparé de sa femme - enlevée par les pirates -, et de ses enfants - l'un est croqué par un lion tandis que l'autre disparaît dans une ville inconnue -, il devra accepter tours et détours pour retrouver sa famille et clore ses aventures. A moins qu'une nouvelle histoire ne commence...? Roman de chevalerie écrit à l'orée du XIVe siècle, au ton vif et souvent ironique, flirtant parfois avec le fantastique, le Livre du chevalier Zifar est tantôt récit d'aventures et de batailles, flirtant parfois avec le fantastique, tantôt roman d'apprentissage fleuri d'anecdotes et de contes. Traduit du castillan médiéval par Jean-Marie Barberà (à qui l'on doit déjà Tirant le blanc), accompagné d'un essai de Juan Manuel Cacho Blecua et magnifiquement illustré par Zeina Abirached (auteur du Jeu des hirondelles), le Livre du chevalier Zifar est un joyau. ?