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Jean-Paul Boutellier passe à table

Numéros de page :
4 p. / p. 8-11
Ce n'est pas à Vienne, mais à une trentaine de kilomètres au nord, que tout a commencé : à Lyon, où l'étudiant Jean-Paul Boutellier (qui fera carrière dans l'industrie pharmaceutique) rencontre le jazz et en tombe amoureux. Au point d'organiser, dès ses vingt ans, quelques concerts, et bien plus tard, de céder à une première tentation festivalière. Mais si le Parc de la Tête d'or est superbe, la municipalité lyonnaise ne l'entend pas de cette oreille. Cap au sud, décidément plus accueillant : Jazz à Vienne ne serait pas né, précise aujourd'hui son créateur, s'il n'y avait pas eu le Théâtre antique. Et depuis trente ans, depuis une inaugurale Nuit du blues (mais sous chapiteau pour cause de pluie), notre jazzfan fait partager à un nombre croissant de néophytes et connaisseurs sa passion pour cette musique populaire mais pas populiste, avec une élégante modestie (bénévole il fut et reste) qui fait dire que Vienne n'appartient à personne, sauf peut-être au public et aux musiciens.