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François Morel

Auteurs
Numéros de page :
5 p. / p. 12-14, 16, 18
En fait, non. On a bien essayé, mais le truc s'est mal emmanché. Rien ne s'est passé comme prévu. Pourtant, le boulot avait été fait en amont : lecture de la documentation, effeuillage de la biographie, préparation des questions avec, en ligne de mire, le prix Pulitzer de l'interview. Mais voilà : s'entretenir avec François Morel, c'est rapidement glisser sur une conversation. Rebondir, creuser, refaire le monde, d'accord, mais surtout badiner. Il est ainsi, François Morel, qui incite à l'échange entre camarades plutôt qu'à la thèse de troisième cycle. Il cabriole comme un pinson, léger et pertinent à la fois. Ici une embardée sur « Le Bourgeois gentilhomme », qu'il joue jusqu'à la fin du mois de mai au théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris, là une bifurcation vers ses chroniques sur France Inter. Le goût des mots, le goût des autres.