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Laurence Parisot

Numéros de page :
5 p. / p. 16-18, 20, 22
L'arrivée à la tête du très machiste Medef de cette fille et petite-fille de patrons venue de Lorraine avait provoqué un beau chahut. Huit ans plus tard, nul n'ose plus attaquer ouvertement Laurence Parisot. La jeune quinquagénaire, actionnaire majoritaire et vice-présidente de l'Ifop, a appris à arrondir les angles avec les socialistes mais n'hésite toujours pas à embrasser des causes impopulaires en prenant avec vigueur la défense de Bernard Arnault. Celle qui, pour les Anglo-Saxons, « parle le capitalisme avec un accent français » sait parler de tout sauf d'elle-même. Elle avoue malgré tout qu'étant devenue « un peu écolo » elle délaisse la Maserati (héritée de son père) pour le vélo. Si elle répugne à évoquer sa succession, en juillet 2013 - elle veut peser à fond dans les négociations des mois à venir - elle parle de l'Europe, ce nouveau « Nouveau Monde », avec trop de passion pour ne pas en faire son prochain challenge.