Une Fiac dans l'Histoire
Bulletin : <>Journal des arts 399 - octobre 2013
Numéros de page :
19 p. / p. 17-18, 20, 22, 24-26, 28-30, 32-34, 36-38, 41-43
Trente-neuf ans séparent la première édition de la Foire internationale d'art contemporain de celle qui ouvre ses portes le 23 octobre 2013. En quatre décennies, le monde a considérablement changé, a fortiori le marché de l'art contemporain. La foire s'est largement internationalisée avec la présence, impossible en 1974, de galeries (est-)allemandes ou brésiliennes. La Fiac, comme toutes ses consoeurs, est devenue le passage obligé pour des galeries désertées par les collectionneurs. Ne pas y être est a contrario un handicap. Les sommes en jeu n'ont plus rien à voir avec les transactions de l'époque. De même, les oeuvres elles-mêmes ont pris un sérieux embonpoint. Et, parce que celles-ci investissent de plus en plus l'espace public, un nouveau métier est en train de voir le jour, celui de producteur. Enfin, la foire s'est étendue au-delà de son territoire marchand pour devenir une manifestation globale, fédérant les institutions et attirant un large puclic. Ecrire l'histoire de la Fiac, c'est un peu écrire l'histoire du monde.